Il parait que je suis militant. C'est pas moi qui le dit, c'est Yagg: «Aujourd’hui ces huit BD ont été traduites en français par Arthur Milchior, un jeune militant du Mag Jeunes LGBT.»[]
Ce billet dédié à une des deux personnes dont je parlais dans le billet précédant. Ça fait quatre ans que je fais des IMS, la 100ème[] est prévu pour vendredi prochain. Elle a le recul que je n'ai plus, tout en partageant mes opinions, et ça fait du bien de discuter avec quelqu'un qui n'est pas la tête dans le guidon, qui ne fait pas les choses par habitudes mais peut dire ce qui la[] turlupine.
Il y a une raison pour laquelle je ne me qualifie pas, ou rarement, de militant. Une raison moins profonde que celle pour laquelle je ne me qualifie pas de féministe. C'est l'étymologie, «militis: soldat». Je fais confiance à wikipedia, et même si c'est faux, il y a toujours la proximité avec le mot militaire. Dans ma tête, ce mot est accompagné d'images transgressive, je pense d'abord au plus médiatiques, que ça soit les Femen aujourd'hui, ou act-up. Ça peut aussi être des tags dénonçant l'inégalité combattue, les gréves lycéennes avec blocage d'établissements. Bref, dans mon imaginaire, militant, c'est un truc transgressif, et risqué, que ce soit administrativement ou physiquement.