Réflexion sur ce qui serait probablement mon lieu de vie préféré.

Pour à peu près le même loyer, j'ai vécu dans un 16 mètre carrés, métro/rer St-Michel Notre Dame à Paris, et dans un environ 60 mètres carré métro Thieffry, à Etterbeek, Bruxelles. Pour plus cher, j'ai aussi vécu dans une chambre d’étudiant à Ahmerst, Massachusetts, USA, le temps d'un stage là bas.%% Le 16 mètres carré était sans ascenseur, alors que le 60 mètre carré à un ascenseur (mais se situe au rez-de-chaussé). J'ai aussi vécu au 18ème étage des résidences universitaire de l'université de Montréal, où par chance il y a deux ascenseur, mais le loyer était nettement moins cher. Allez comprendre.

Tout cela m'a poussé à penser à ce que je préfère.

Énormément d'artiste se sont moqués de la taille des appartement parisiens. Et honnêtement, plus je grandis, moins je comprend.

C'est comme avoir le chauffage/l'air conditionné à fond, ou prendre sans arrêt la voiture, je peux totalement comprendre que ça soit agréable pour soi. Que ça serait cool si les autres arrêtaient mais pas nous[1].

Je suis paresseux. Je déteste bouger. Si quelque chose est trop loin de moi, j'irai pas. Ajouter une demi heure de transport en commun est un coût énorme, que je suis rarement prêt à payer si j'ai le choix de l'éviter. Ainsi, à Paris, un chanteur que j'adore donnait des cours d'écriture de chanson. C'était intéressant. Mais c'était à une heure de chez moi, il y avait deux correspondances. J'ai rapidement arrêté d'y aller. C'était intéressant, mais pas assez pour rentabiliser l'investissement. De même, si je n'avais pas aménagée par hasard à deux pas du café polyamour, et à 4 station de métro du dojo de shibari, une part importante de ma vie aurait été considérablement différente. Pas forcément pire; si j'avais été dans le 13ème plutôt que dans le 11ème, j'aurai trouvé d'autres activités, où j'aurai pu aussi rencontrer des gens géniaux, que j'ai pas rencontré par flemme de bouger[2].

Je suis persuadé qu'une des raisons pour laquelle il y a tant de trucs cools pas loin de chez moi, c'est parce que la ville est dense. Plus il y a de gens, plus je trouverai des gens partageant des centres d'intérêts avec moi pas loin. Si j'avais des centres d'intérêt super courant, comme le foot, ou sortir dans des bars, j'imagine que je pourrai me plaire un peu partout. Mais j'ai des goûts plus rare - pas meilleurs que les autres, juste moins habituel - et je suis content de pouvoir les explorer facilement.

Partant de là, je suis honnêtement incapable de comprendre comment je pourrai ne pas apprécier une ville densément peuplé. Il s'ensuit aussi que des appartements plus grands, ça veut dire moins de monde par kilomètre carré (sauf en cas de colloc.) Des petites maisons de 2 ou 3 étages, ça veut dire qu'il n'y a presque personnes dedans. Un jardin au milieu de la ville, c'est plus d'espace à parcourir pour aller où je veux. Je suis pas calé en science naturelle, mais je doute extrêmement fortement que le jardin compense l'essence fournie par des bus et voitures qui doivent contourner le jardin pour aller au lieu intéressant qui se trouve de l'autre côté.


Bien sûr, dans l'idéal, j'ai pas besoin que la ville soit dense. Il suffirait que je sois pas loin des gens que j'aime et des activités que j'aime. Si tout était au même endroit, ça suffirait à ma demande. Le souci c'est que les gens que j'aime, ils ont parfois des goûts différent de moi. Et ils peuvent s'entendre avec des gens qui ne me sont pas spécialement sympathique. Comme c'est des gens que j'aime, j'aimerai que eux aussi soient proche de gens qu'ils apprécient - autre que moi - et d'activité qui leur plaisent. Ce qui veut dire encore plus de chose pas loin de chose pas loin de chez moi. Puisqu'on est légèrement contraint par la géomètre Euclidienne, on arrive rapidement à devoir choisir entre deux possibilités. Soit il y a des gens que ça ne dérange pas de bouger beaucoup. Soit la ville est dense.

Pollution

L'argument principal que j'entend contre les villes, c'est la pollution. Puisqu'il y a plus de gens, il y a plus de bus. Il y a aussi plus de camion de déménagement, d'utilitaire, de camions de livraison pour les supermarchés, plus de gens qui ne sont pas capable de prendre les transports en communs et doivent donc utiliser une voiture ou un taxi, etc...

Mais, puisque les distances dans la villes sont plus courtes, je suis pas persuadé que ça fasse plus de pollution émise par personne. Je ne connais pas non plus de raison qui me feraient penser que les tas de camions livrant la ville serait plus une source de pollution que ceux qui doivent livrer les hyper marché en campagne. Hypermarché auxquels il faut en plus accéder en utilisant la voiture. Surtout, que, dans un idéal où le fret par train/bateau serait utilisé, il y a moyen de mettre une grande partie du transport hors des camions, et n'avoir à les utiliser que sur la fin du trajet.

Notes

[1] Enfin, pas tous les autres, parce s'il n'y a plus de voiture, les rues et autoroutes vont finir par disparaître vu qu'elles sont inutiles. Et quand la voiture tombe en panne, y a plus de garage. Mais bref, l'idée générale est là.

[2] Et aussi parce que de toute façon, il y a une quantité limité d'argent que j'ai à dépenser en sortie, et de temps que je peux passer à ne pas bosser.

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