C'est pour bientôt

Voilà, il ne reste même pas 24 heures avant le one man show. Là je suis en train de préparer la valise avec mes costumes et accessoires, et la playlist avec les quelques sons qui seront passé durant le spectacle si la sono n'est pas déficiente.

Je me pose tout un tas de question à la fois. Est-ce qu'il y aura du monde? Certaines personnes m'ont dit qu'elles viendraient, mais je sais d'expérience que en réalité, certains oublient de venir, que certains ont une obligation de dernière minute, que d'autre tombent malade, et plus simplement que la flemme peut être très forte[1]. Remarquez que de toute façon, pour le moment, j'ai eu bien plus de personne qui me disent que ce jour là à cet heure là elle ne peuvent pas, que de personne qui m'ont dit qu'elles viendront.

L'avantage, c'est qu'au moins on aura pas à refuser qui que ce soit. (En même temps, la salle fait 300 places, je me doutais bien que ça irait)

Autre question, où aurais-je des trous? Arriverai-je à me rattraper? Est-ce que l'organisateur du festival pensera bien à faire apporter sur scène la table et la chaise que je lui ai demandé, ou est-ce qu'on courra à la dernière minute pour les avoirs. (Même question avec le paravent, vu qu'ils réussissent à avoir une salle de théâtre sans coulisses!)

Plus globalement, je suis en train de me demander, comme à chaque fois, ce qui a bien pu me prendre de faire un one man show, et si je pouvais pas abandonner, tomber malade, et disparaitre sans laisser d'explication, comme ça.

Remarquez que certains feraient probablement la gueule, vu que je suis responsable de la scène ouverte qui ouvrira les 48 heures des arts à 19 heures.

Dernière question: pourquoi est-ce que le trac est obligatoire, et qu'il n'est pas possible de faire ça sans être mort de trouille avant.

Ce qui me rassure, c'est que je sais que si j'arrive à faire rire le public, j'aurai sur scène une sensation d'extase, et que je ne pense connaitre aucun si grand plaisir. (Même le St-Honoré à la Rose de Ladurée, qui est selon moi le meilleur gâteau qui existe, n'est pas aussi bon qu'avoir devant soi une salle qui rit d'un de mes jeux de mot). Et que, quand tout sera finit, je serai fou de joie, et n'aurait qu'une hâte, pouvoir recommencer. Mais pas avant une bonne nuit de sommeil.

Note

[1] Sans donner de nom, je dois tirer mon chapeau à mes voisins à Montréal, qui n'avaient pas le temps de descendre de leur chambre aux 18ème étage, pour aller durant une heure au théâtre qui se trouvait au 6ème étage de l'immeuble. Ainsi qu'à ceux qui ont pris un rendez vous avec des potes le soir même alors que la date était annoncé un mois à l'avance!

Commentaires

1. Le vendredi 15 mai 2009, 08:21 par Zythom

Je ne sais pas ce qu'il faut dire (ou ne pas dire) dans le milieu du spectacle dans ce cas là, mais chez moi on dit: merde.

Bonne chance et faites rire 300 fois 300 personnes :)

2. Le vendredi 15 mai 2009, 13:15 par Enizya

Comme Zythom le dit plus haut, je ne sais pas non plus ce qu'il faut dire ou ne pas dire pour les plus superstitieux alors j'en dirai très peu : Bon spectacle et que les rires fusent !

3. Le vendredi 15 mai 2009, 15:54 par Wlad

Je ne sais pas si tu es déjà en plein dedans et si tu as accès à Internet, mais c'est où la salle Jules Ferry ?

À toute !

4. Le vendredi 15 mai 2009, 18:57 par JJRousseau

Depuis mes petites embrouilles avec les lumières, je me suis vivement écarté de l'ombre émanant de la pourriture sclérosée des rues de Paris.

Cependant, je suis de tout mon coeur avec vous ce soir ; je sais que vous allez étinceler au milieux de ce public uniquement composé d'énarques, de polytechniciens et de normaliens.

Soyez brillants, et stimulez donc nos rires et nos cerveaux.

JJrousseau, amicalement
voire même très amicalement

Les gens du spectacle disent :"Merde"
Cela signifie que les fiacres de bourgeois à l'entrée du théâtre sont nombreux, et que donc le crottin de cheval abonde.

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