Expliquer l'open-source au moment Meurice

Au Paris Open Source Summit, j'ai croisé Guillaume Meurice. Un humoriste, qui s'est fait connaître en étant chroniqueur au Coq des bruyères(connaître de moi, j'entend), puis sur France Inter dans l'émission Par Jupiter (connu du grand public ici). Dans ses chronique, il interview des gens, personnage public ou non, tente avec beaucoup de mauvaise foi de trouver des contradiction, garde des petits extraits de phrase et rigole avec ses comparses. Bon, dis comme ça, ça a pas l'air top, mais en réalité, j'aime beaucoup.

J'ai donc réfléchi à ce que je dirai si je devais expliquer ma présence au salon. En essayant de trouver un truc qui soit assez cours pour son micro, et qui sonne bien vu le style de pensée qu'il défend.

J'ai eu le temps de penser à ce que je dirais, car je lui avais suggéré via twitter de venir, et qu'il m'avait répondu qu'il viendrait au salon. Il se trouve qu'on se connaît du temps où nous faisions des scènes ouvertes à Paris, et que visiblement il se souvenait de moi. Ce qui m'impressionne beaucoup, car je serai bien incapable de me souvenir de la majorité des artistes débutants que j'ai rencontré sur ces scènes.

La premierè fois que je l'ai croisé, j'ai pas osé proposer de parler à son micro, on a juste un peu discuter. On devait se recroiser plus tard, après un premier tour. Malheureusement, j'ai pas tellement eu le temps de discuter avec lui, vu qu'il a du partir faire une chronique avec Charline Vanhoenacker.

Donc, voici ce que j'avais imaginé lui dire.


Tu vois les élections. T'as envie que les urnes soient transparentes. Le résultat peut être pourri, mais au moins, tu sais comment t'as eu le résultat, c'est quand même mieux que les machines à voter aux États-Unis. Eh bien, le logiciel libre, c'est pareil; quand le code a un énorme impact sur ta vie, t'as envie que ça soit ouvert, pour pouvoir vérifier que ça fasse pas n'importe quoi. Et si ça fait n'importe quoi, le dénoncer, comme quand on dénonce que les journaux qui influencent les élections appartiennent à des milliardaires. Ça règle pas toujours le problème, mais au moins on sait qu'il existe. Bien sûr, tu peux pas vérifier tous les programmes toi même, c'est pas ton boulot. Mais une association peut tout à faire engager des informaticiens, indépendant des vendeur de programme, pour vérifier comment le programme est fait. Tout comme les partis politiques envoient des gens vérifier que le décompte des scrutins est fait correctement, et peuvent signaler quand il y a des trucs pas clair, comme avec l'élection de Valls.


C'est marrant, j'aurai pas cru que le contenu du billet serait plus court que l'introduction et la conclusion. Au fait, si vous voulez savoir ce qu'il a eu à la place, c'est ici.

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

La discussion continue ailleurs

URL de rétrolien : http://www.milchior.fr/blog/index.php?trackback/733

Fil des commentaires de ce billet