Blog personnel d'Arthur Milchior

Oh! Mais quel bel espèce d'homo erectus nous avons là?
-D'où c'est que tu me traites d'homo! c'est toi le pédé.

En même temps il a pas totalement tord, et en plus il a compris que je l'insultais. De quoi je me plains?

Télé signifie loin, par exemple téléphone signifie parler loin, télévision signifie voir loin, etc..

Donc je trouve que téléréalité est un mot très bien choisi.

Car c'est vraiment loin de la réalité.

Vos dents se décalent et vous donne un air stupide.

Vous perdez encore deux points de sagesse.

J'ai décidé de faire comme tous ces blogs, je vais vous raconter ma vie au jour le jour!

Ce matin, après être allé sur la lune pour y chercher ma carte de restaurant que j'avais oublié, j'ai pris le kangourou pour pouvoir aller manger.

La soupe était très bonne, mais je pense qu'ils devraient y mettre un peu moins de lambda termes, car là c'est trop précis.

J'y ai croisé mon meilleur saucisson, il parait qu'ils sont super joyeux dans le laboratoire de physique, le téléporteur serait sur le point de fonctionner. Petit bémol, on n'est pas encore capable de décider où la téléportation se finira, mais au moins l'objet téléporté se retrouve en un seul morceau; la plupart du temps. Vivement que ça marche, car le kangourou me donne le vertige.

Ah oui, il parait qu'il y a un autre petit bémol, chaque téléportation coute encore aux environs de n millions d'euros, où n varie en fonction de 0.001 et 10000, en gros, vu que la quantité de matière première absorbée semble aléatoire^[1]. Fort heureusement, ce ne sont pas les crédits qui manque.

Le bureau de la direction expérimentale des chinchillas frit à poil rouge est bien trempé, mais c'est toujours en cours de bidouillage, j'espère que ça vous rassure.

Bon, sur ce, je vous laisse, je suis désolé, j'ai un essayage d'ours à effectué.

Par moment, je me dis que je suis vraiment un imbécile !

A priori, j'ai trouvé comment faire pour pouvoir avoir de quoi voyager dans le temps, mais je n'ose pas l'utiliser.

Le voyage dans le temps, vous connaissez le principe? Vous avez une machine, soit une sorte de télécommande où vous régler la date où vous voulez aller, soit un habitacle qui vous englobe. L'habitacle pouvant être une voiture ou une combinaison.

La méthode, elle est simple, si on sait voyager dans le temps, on retourne dans le passé et explique à soi même comment voyager dans le temps.

Puisqu'on sait voyager dans le temps, on peut le faire, et par conséquent on peut le faire!

Vous suivez?

Ok, le raisonnement est bancal, mais je ne suis pas sur que les logiciens y verraient un problème.

Il y a toujours le fameux paradoxe du « j'ai tué mon aïeul, donc je ne suis pas né, donc je l'ai pas tué », etc. Mais c'est absurde, car si on l'avait tué on ne serait pas né, donc on aurait pas pu le tuer.

Non, le plus dangereux, je crois, c'est de se tuer soit même.
D'abord, on peut aller dans son futur, puis se tuer. (Il va de soit qu'il faut retourner dans le passé à un moment où l'autre, afin de devenir celui qu'on aura tué)
Mais il y a plus pervers, c'est se tuer en retournant dans le passé et en mourant dans le futur. C'est très simple, il suffit que la cause de la mort soit lente. Comme par exemple un poison.

Le procédé est le suivant: je me prépare un verre de liqueur^[1], je vois apparaître un moi du futur très proche, il me passe le mode d'emploi de la machine et la marche à suivre pour en fabriquer une.
On retourne alors immédiatement dans le passé, et on explique à son soi d'il y a dix minutes comment utiliser et comment créer une machine, et on le voit partir.

On bois alors son verre.

Et là, horreur, horreur et enfer, en fait il n'est plus bon, et on meure en 10 minutes. Personne ne comprends les notes qui restent et l'invention se perd.

Là, j'étais de mauvaise fois, puisque la cause de la mort n'a rien à voir avec le voyage dans le temps.
Mais, en transportant et transmettant la machine, peut être qu'un virus vient en prime. Un extrêmement contagieux, que j'attrape rien qu'en étant à proximité de moi même. Et en deux jours ou vingt ans, la terre est décimé.

J'ai trop peur, je n'ose pas m'apporter à moi même cette foutu machine à remonter le temps. Alors désolé, vous ne l'aurez pas.

PS: non, sérieusement, c'est que j'ai rien compris au procédé de fabrication, et comme d'habitude, je n'ai pas pris de note En plus j'ai du laisser l'originale à moi même. Mais ça, c'est trop ridicule, je ne peux pas l'écrire.

PPS: Il y a quand même un espoir, la machine vit 10 minutes dans le monde, et elle les revit sans arrêt, alors peut être que, si elle a une batterie épuisable, à un moment, le voyage n'aura pas lieu, et un autre moi, dans le présent, mais pas dans ce présent là, aura la machine et pourra l'étudier.

Ce matin là, comme tout les matins à l'exception du jeudi (pourquoi le jeudi? Si on vous demande pourquoi le jeudi, vous direz que vous ne savez pas? En tout cas c'est ce qu'on m'a toujours dit) il alla faire les courses. Pas grand chose, une imprimante, un dvd et une motte de beurre d'oiseau. Remarquez que la liste n'a aucun sens, quoi que ce ne soit pas bien grave, vu que, premièrement, le reste de l'histoire non plus et que troisièmement, elle n'a aucune importance.

C'est alors qu'il se souvint de jeudi prochain. Oui, prochain, pour une fois c'est pas une faute. C'est juste que tous les jeudis sont pareils. Alors se souvenir de jeudi dernier, c'est ce souvenir de jeudi prochain.

Tout d'abord il se lève, après avoir rêvé de sa journée. Je vous passerai les détails, et ne vous dirait pas qu'il a commencé par aller au toilette, que debout d'un jet jaune il a visé le trou, et que comme il l'a raté, avec un morceau de papier rose théoriquement moelleux il essuya le rebord et le sol, et que comme le papier n'est pas imperméable il en eu sur les mains, donc qu'il se lava les mains, avant de penser à jeter le papier, ce qu'il fait qu'il se relava les mains. Je ne vois pas non plus l'intérêt de vous dire qu'il tira la chasse, sortit des toilettes, alla dans la cuisine et se fit un bol de céréales, des spécial k à la fraise, se prit un verre de jus d'orange, et deux carrés de chocolat à la menthe. Comme c'est une personne comme il faut, il rince son bol, part se brosser les dents, puis il prend une douche et se met un coup de déodorant.

Sauf erreur, vous êtes en train de vous dire -si vous avez réussi à lire jusqu'ici- que le texte est passablement ennuyeux et vous demandez où l'auteur veut en venir. Alors je tiens à vous rassurer je suis d'accord avec vous, et n'ai moi même pas la moindre idée de ce qui va se passer au moment où j'écris ces lignes (Par contre, maintenant que je relis, je sais, nananananère).

La personne dont on parle vient de profiter de cette interlude pour quitter sa demeure. Comme chaque semaine, il prend le métro à la motte-piquet grenelle, non pas par choix ou préférence, mais simplement car c'est le plus proche de chez lui, ce qui, on l'avouera, reste quand même bien pratique. Ce jour là, les transports n'étaient pas en grève, non pas que les salariés soient particulièrement heureux de leur sort, mais ils n'en étaient sommes toutes pas plus malheureux que d'habitudes, et puis qu'aucun attaque physique ou oral sur personnel n 'a été commise, et que le gouvernement a décidé de faire des lois touchant une autre partie de la populations, ils ont continués leur petits bonhomme de chemin, leur traintrain pépère. On aurait pu croire alors qu'il n'aurait eu aucun mal à se rendre à sa station, Chevaleret, mais... mais oui d'ailleurs, il n'y a pas plus de suspens ici que de beurre en broche (expression emprunté à mon maitre 63, Pierre Dac, et je lui rendrai dès qu'il viendra me la demander), il y eut bien une personne qui, comme régulièrement depuis des années expliquait qu'il était désolé, que c'était la première fois, mais que la nécessité le contraignait à en arriver là, bien malgré lui, et qu'une petite pièce de 10 ou 500 euro, voir un paquet de ticket-repas pourrait bien l'aider son bol de caviar quotidien... (ou quelque chose comme ça), et il y eut bien le fait que le métro s'arrêtait à Corvisart pour des raisons de travaux sur la ligne, mais comme cela n'empêchait ni de marcher ni de penser, je ne vous en parlerai pas.

Le reste de la journée fut plus intéressant, malheureusement je dois aller me coucher. Alors ça attendra plus tard.