mardi 2 avril 2013

Me décrire

J'aurai une question pour toi. En particulier toi qui me connais mal, que ça soit par la scènes, la télé, ou juste internet. Mais aussi pour toi le copain que j'ai croisé une dizaine de foi, et toi que je vois tous les jours.

Tu me décrirais comment ? Quel serait mes traits caractéristique ? Mes défauts ou qualités ? Mes tics, manies ? Les impressions que je te donne, en ligne, sur scène ou dans la vie ? (Plus c'est détaillé, plus ça m'aidera !)

Pour ne pas t'influencer, je vais laisser les commentaires cachés pendant 2 semaines, donc jusqu'au 17 avril 2013. Tu peux même mettre une réponse anonyme (mais marque un nom compréhensible, du style "un anonyme", et pas "free fb credits" que je sache que tu n'es pas un spam) Et si tu veux pas que le commentaire apparaisse, tu peux aussi me répondre par email à arthur@milchior.fr.

dimanche 31 janvier 2010

Blog en stop stop

8 examen d'ici au 12 stop
Blog au repos, stop

vendredi 1 janvier 2010

Nouvel an

Merci d'aller relire ce billet.

mercredi 5 août 2009

Introduction de final fantasy X

Parce qu'il n'y a pas de raison que je m'y mette pas, je met sur youtube une vidéo avec un son mauvais (mauvaise caméra) quelques fausse note (la caméra n'y est pour rien) et un thème très connu, l'intro de final Fantasy X.

http://www.youtube.com/v/mq7hKQDrROU&hl=fr&fs=1&amp

jeudi 16 avril 2009

Definition:facile

Facile: adj. Qualifie ce que je réussi à faire.

Corollaire: "je l'ai fait c'était facile" est un pléonasme.

Contraposé: je n'ai jamais rien fait de difficile.

mercredi 25 mars 2009

Montagne russes Moebiusienne

Voici une idée délirante sortie de mon cerveau fatigué après une discussion sur les grand-huits.

Afin de doubler la distance parcouru par le wagon, sans faire deux fois exactement le même trajet, et pour vivre des sensations bizarres, pourquoi ne pas créer une montagne Russes de la forme d'un ruban de Moebius?

Je m'explique: dans les montagnes russes on peut se retrouver la tête en bas via des looping verticaux ou sur le coté (je ne connais pas le terme technique). Mais en tout état de cause, on se retrouve relativement rapidement la tête en l'air. (En fait, je dirais même qu'on s'y retrouve trop rapidement, beaucoup beaucoup trop rapidement). Et bien, il suffirait de laisser le train tête en bas. Quand on rentre en gare, on est tête en bas, les gens au dessus de nous changent, et on repart. On fait alors le même trajet mais en regardant dans l'autre direction.

Enfin, on retourne en gare, cette fois tête en haut, et ce sont les gens en dessous de nous qui attendent.

Je ne sais pas si c'est physiquement réalisable, je connais peu les montagnes russes et je les déteste. Mais je pense que l'idée est suffisamment marrante pour être partagée.

Sinon, encore plus sympa, ce serait une Montagne Russe en forme de Bouteille de Klein mais là je rêve.

dimanche 15 mars 2009

De la publicité sur internet

Fait exceptionnel, j'ai reçu trois commentaires à un même billet, portant en partie sur une note de bas de page. Je m'en vais donc développer mon avis ici, ça me donnera l'occasion d'écrire autre chose que du code source ou de l'assembleur aujourd'hui.

Il existe ce qu'on appelle des bloqueurs de pub, qui, comme leur nom l'indique, permet de ne pas afficher la publicité sur des sites web, avec plus ou moins de succès. (Un raté total avait eu lieu sur http://www.maitre-eolas.fr/2008/04/01/914-a-mes-lecteurs )

Tenir un site web n'est pas gratuit. Il y a le nom de domaine, l'hébergement et la bande passante à payer, cette dernière pouvant se révéler très cher quand un site à du succès et est régulièrement actualisé. Par chance, mon hébergeur, online.net, n'est pas très cher, mais je n'ai pas vraiment une grande sécurité, et si tout d'un coup j'avais un gros succès (ce qui reste hautement improbable) alors le site serait très lent.

On peut bien sur choisir de faire un appel aux dons, comme fait wikipédia, gagner de l'argent en vendant des produits dérivés, comme a si bien réussi Naheulbeuk et xkcd ou carrément en vendant le même produit que sur le web, mais en meilleur qualité ou avec des bonus, comme les impressions de fur-piled, phdcomics et La vie rocambolesque et insignifiante de Brad-Pitt Deuchfall.

Mais d'autre site décident de gagner de l'argent en insérant de la publicité. Si vous êtes sur un de ces sites, à priori c'est que vous le trouvez intéressant, alors pourquoi lui refuser qu'il se fasse rembourser sa bande passante, voir qu'il se fasse de l'argent avec ce qu'il vous a apporté? Personnellement je ne le comprend pas.

Ceci explique que je n'installe pas d'add-blocker. (En plus de la flemme de le faire). Mais j'accorderai à qui le veut que, par contre, les pop-up sont suffisamment énervant pour mériter d'être bloqué, tout comme tout ce qui utilise des scripts.

full disclosure: Je n'ai aucune publicité sur mon site, sauf si vous comptez les liens vers les sites que j'apprécie ou vers ma page youtube, je suis donc loin de prêcher pour ma paroisse.

samedi 13 septembre 2008

Débriefing sur montréal

Voici un « débriefing » de mon voyage à Montréal. Il contient les conseils que je donnerai à quelqu'un qui profiterait de l'échange après moi, les différences entre les deux universités que j'ai pu fréquenter, et ce que j'en pense. Ceci est en tout état de cause une deuxième version[1] qui pourra évoluer si d'autres idées me viennent. J'ai tenté de passer le texte au correcteur d'orthographe, mais je ne promets pas la perfection.

Habillage et vie courante

Dire qu'il fait froid en hiver au Québec est un lieu commun, je précise cependant qu'un t-shirt, un sous-pull, un pull et un manteau ne sont pas de trop. Une paire de gant, un collant sous le pantalon, et de grosses chaussette limitent un peu le froid, mais on n'a pas chaud pour autant. Je conseille aussi fortement d'acheter une « tuque » en arrivant, un bonnet québécois particulièrement chaud qui couvre les oreilles, auquel vous ajouterez un foulard pour le nez, et une paire de lunette couvrant les yeux, car le vent peut être fort.
Une paire de bottes pour la montagne de Décathlon fait tout à fait l'affaire[2], je n'ai pas eu de chaussettes trempées avec elles[3], .
Un paillasson en plastique pour poser les bottes en rentrant chez soi est indispensable, sans ça votre sol sera trempé.
Aux résidences de l'Université de Montréal on peut aussi laisser les chaussure devant sa porte.

Avec tout cela, vous verrez, -10°C centigrade pourra vous paraître une température agréable. Surtout si comme moi, le jour de votre arrivé, il fait -30°C.

Regardez bien le plan de l'Université de Montréal, des pointillés indiquent les sous-terrains. Vous pouvez passer sans sortir du bâtiment principale à celui d'informatique/mathématiques, ainsi qu'au service de gestion des étudiants et au restaurant universitaire, et en hiver bien connaître ces chemins est très important.

Quand je dis « restaurant universitaire », je précise que c'est loin d'être un équivalent du CROUS, pour un repas standard, la nourriture y est moins bonne, en moins grande quantité, et bien plus chère[4].

Il y a aussi beaucoup de cafétérias, au moins une par bâtiments. On y trouve à peu près partout sandwich, pita, sushi, cookie, pâtisserie, chips, café, thé... Celle d'André Aisenstadt, le bâtiment de mathématique/informatique se nomme nymphomath, et l'on m'avait dit que c'est la moins chère. Cela s'est vérifié[5] pour les cafétérias que j'ai vu, je ne les ai pas toutes visitées. Une de spécificités de nymphomath est qu'elle est tenue par les étudiants volontaires et bénévoles[6]. Si vous avez des trous dans votre emploi du temps, je vous conseille fortement de participer, cela permet de lier des conversations, et quand comme moi on est timide cela a son importance.

Un autre moyen de lier connaissance est l'AEIROUM[7] qui dispose d'une salle avec un réfrigérateur, des canapé un baby-foot et une console d'arcade. De facto un étudiant étranger en échange peut y aller sans adhérer. En tout cas j'ai pu. Cela permet aussi un plus grand mélange des étudiant des différentes années que ce que j'ai connu à l'UPMC[8]. Pour le cycle supérieur il y a aeeesdiro que je ne connais pas.

Je vous conseille d'ailleurs fortement de les contacter pour choisir vos cours, ils seront surement plein de bons conseils.

Vous pouvez aussi les contacter via IRC sur le channel #diro de irc.freenode.net .



En ce qui concerne internet, préparez vous à une baisse de qualité. L'internet coute au moins aussi chèr qu'en France, mais l'on n'atteint jamais ne serait-ce que 5 Mb/s, et si vous habitez en dehors des résidences, un abonnement standard limite le nombre de GO qu'on peut télécharger par mois.

Administration

Si vous êtes français, vous bénéficierez de l'assurance par la RAMQ [9], pour cela il vous faudra remplir avant de partir faire remplir le formulaire SE 401-Q-106 par l'université, puis par le bureau de la CPAM de Paris qui s'occupe de l'étranger (celui en face de la gare de Lyon pour Paris). Enfin vous devrez le montrer à la RAMQ à Montréal. Allez y juste à l'ouverture, sinon vous en avez pour au moins 2 heures d'attente.
Si vous pensez faire prolonger votre séjour, assurez vous d'avoir quelqu'un en France qui pourra refaire les démarches pour vous et vous envoyer la lettre à Montréal.

De même, si vous partez pour moins de 6 mois, mais que vous envisagez prolonger pour plus de 6 mois, demandez le plus tôt possible le CAQ [10] et insistez au consulat du Canada à Paris pour vous faire donner un permis d'études. Ces deux documents sont facultatifs si vous êtes français et partez pour moins de 6 mois, et obligatoires après, le bureau des étudiants internationaux de l'université de Montréal a l'obligation de vérifier que l'étudiant les possèdes. Or, obtenir le permis d'études et très dur une fois que vous êtes au Canada, la demande devant obligatoirement se faire dans une ambassade.

Si jamais vous êtes au Canada et que vous voulez vous le faire faire, faites le vous faire en France, ils acceptent une photocopie du passeport, alors qu'aux États-Unis ils exigent que l'original leur soit envoyé par la poste. Or, en cas de perte par les postes du passeport, vous risque d'avoir l'obligation de quitter le Canada, et de grandes difficultés pour rentrer en France.
Par ailleurs, le permis d'étude est remis à la douane lorsque l'on rentre dans le pays, donc cela vous forcera à sortir, ce que vous ne souhaiterez pas nécessairement faire.

Langue

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, le québécois est une langue étrangère, je n'ai plus aucun doute là dessus. Elle ressemble au français ce qui est traitre, d'autant que certains mots peuvent totalement changer de sens.
Je pense que comprendre François Pérusse en version originale est un bon entrainement, comparé à lui le vrai québecois est simple.
Bien que cela pourrait être assez amusant, je ne m'étendrai pas plus là-dessus.

Il faut aussi savoir que l'anglais est très pratiqué à Montréal, dans certains quartier ou certains restaurants vous ne pourrez vous faire comprendre que dans cette langue.

Etudes

Selon certaines sources, l'idée de base d'un échange et d'étudier à l'étranger. Cela implique bien d'étudier, voici donc ce que j'ai à dire à ce sujet.

Bien sur, il y a des bons professeurs, certains qui font rire, d'autres qui sont incompréhensibles ... Je ne donnerai aucun nom sur internet, mais je suis prêt à conseiller un élève un tête à tête. En effet le nom des professeurs qui donnent un cours est affiché en ligne, et dans certains cas il vaut mieux éviter de prendre un cours si l'on voit un certain nom. Cela pourra toujours être pris plus tard avec quelqu'un d'autre.
Inversement, certains cours sont très bons, et sont la spécialité du département alors, quand bien même il nous manque un pré requis, il peut être bénéfique de le prendre.

Les élèves de l'UPMC doivent savoir qu'on nous demande beaucoup plus de travail personnel à rendre qu'à Paris. Ainsi à l'UPMC, LI317 a demandé un seul travail à remettre, alors que dans le pire des cas, IFT2105 en demandait 6, qui requierent des journée entières pour les faire correctement. [11]

Un cours classique fait trois crédits, c'est à dire 3 heures de cours par semaine, et il n'y a que deux heures de démonstration.
Là bas il n'y a pas de tp et td, mais des « démonstrations » avec des démonstrateurs qui sont des étudiants ayant déjà fini et réussi le cours. D'après ce que j'ai compris le démonstrateur peut avoir fini le cours le semestre précédent, et puisque les différentes années se mélangent, il est tout à fait possible qu'on se retrouve avec un ami comme démonstrateur.
En général il n'y a qu'un démonstrateur, parfois deux mais c'est rare. Il n'y a donc malheureusement pas moyen de changer si l'on apprécie pas un démonstrateur, c'est l'inconvénient du au fait qu'il y a peu d'étudiants en général. De plus, les démonstrateurs et professeurs restent globalement les mêmes d'une année sur l'autre. Je pense qu'il serait mieux qu'ils changent régulièrement, ainsi les élèves redoublant auraient la chance de voir les choses différemment, et peut être de mieux comprendre. Encore une fois je ne citerai aucun nom sur internet.
Il faut aussi savoir que les démonstrations ne sont pas obligatoires - même si fortement recommandées - ce qui implique qu'il n'y a aucun test, en dehors de l'intra et de l'examen final.

Sauf erreur de ma part, à l’UPMC en deuxième année on doit faire des cours de L2 uniquement[12], à l’UdeM par contre on nous laisse faire ce qu’on veut, et dans le cas de l’échange ils ne cherchent pas à vérifier qu’on a les prérequis, on a supposé que je savais ce que je faisais.
Cela signifie que si vous voyez un cours de niveau maîtrise (IFT6*** pour le niveau maîtrise à l’UdeM, et IFT3*** pour un cours de niveau Master à l’UPMC) et que vous pensez avoir le niveau, on vous laissera le prendre[13].

Pour ces raisons, je pense qu’il est plus intéressant de partir quand on a déjà fini son L2, voir même commencer son L3[14], et qu’on a donc plus d’expérience derrière soi, des cours plus intéressants pourront être pris. Dans mon cas, par exemple « structure de donnée » est bien sur une matière que tout étudiant d’informatique doit maîtriser, mais si je l’avais fait à Paris cela n’aurait pas eu je pense une grande différence.

Une autre raison d’éviter de partir durant son L2 est du au décalage entre nos université. Notre L2 correspond à leur première année, et il peut être un peu compliqué, et répétitif, d’expliquer à tout le monde pourquoi on fait un échange en première année, ce qui semble bizarre.

Certains principes, tels que l'anonymisation des copies, et la vérification de nos copies, n'ont pas cours là bas. Je n'ai pas tellement de commentaire à faire sur le premier point, mais on peut demander à vérifier sa copie si l'on veut, et le professeur nous donnera un rendez vous pour ça. Si l'on est vraiment pas d'accord avec sa note, il est possible de faire renoter sa copie, mais cela demande de remplir certaines formalités, et la note peut baisser, cela se fait donc rarement.

Il n'y a pas à proprement parler de notes de cours, distribuées (ou à aller chercher à l'imprimerie) comme on peut avoir l'habitude. Parfois il y a des pdf ou power point à aller chercher sur le site du cours, parfois des photocopies payantes concernant le cours, mais la plupart du temps il faut acheter un livre de cours qui est souvent obligatoire.

Bien sur, aucune sanction n'est donnée si on ne l'a pas acheté, et la bibliothèque a nécessairement le livre, donc on peut se débrouiller.

En ce qui concerne la bibliothèque de mathématiques-informatique, elle est ouverte très tard et tous les jours, weekend-end compris (sauf l'été). Elle n'a en général qu'un seul exemplaire de chaque livre, y compris les livres de cours, qui sont dans la « réserves », ils ne peuvent pas être empruntés plus de 3 heures consécutives et ne peuvent pas quitter la bibliothèque, sauf au moment de la fermeture, et à condition des les rapporter le lendemain, moins d'une demi heure après l'ouverture.

Cela est très ennuyeux quand, comme moi, dans une bibliothèque le moindre déplacement fait perdre l'attention, néanmoins il est compréhensible que, même si on n'est que trente élèves dans certains cours, ils ne peuvent s'offrir 30 fois le même exemplaires[15].

A Montréal, tout le monde se tutoie, que ce soit le caissier du super marché, la dame à l'accueil des résidences, la police[16] ou les professeurs. De même certains nous demandent de les appeler par leur prénoms ou surnom. J'ai l'impression que cela crée une plus grande proximité entre les professeurs et leurs étudiants, mais cela n'est peut être du qu'au faible effectif. En tout cas, cela reste très étrange pour un français[17]. Je trouve ça assez dérangeant, puisqu'il est plus simple de prendre une mauvaise note de la part de quelqu'un qu'on n'apprécie pas, plutôt que de quelqu'un dont on est proche. Par contre, cela peut peut-être rassurer quand on a besoin de l'aide du professeur.

A Montréal, les professeurs et démonstrateurs ont des « disponibilités », certains horaires où on peut aller les trouver si on a des questions à leur poser, des choses qu'on a pas bien compris par exemple, ou encore un exercice dont on aimerait revoir la correction plus en détail. Je n'en ai pas profité, probablement entre autre car je n'y suis pas habitué. J'ai toujours communiqué par email lorsque j'avais des remarques sur le cours ou des questions précises sur un devoir à rendre, les professeurs répondent souvent rapidement, même en soirée ou weekend, bien que la vitesse dépende de chacun.

Les professeurs prennent très bien les corrections qu'on leur fait, qu'elles soient justes ou non, même si on insiste. Ainsi une fois, j'ai du prendre 10 minutes pour montrer à un démonstrateur que sa réponse était fausse, et cela ne m'a rien entrainé d'autre que deux points en bonus. Ou encore mon nom en haut d'un énoncé de TD disant que, comme je l'ai signalé en cours, il y a une erreur dans le cours, et qu'il fallait considérer ce que j'avais dit, et non ce qui y est écrit.
Inversement, si on se trompe, ce qui arrive aussi, cela montre au moins qu'on participe, et souvent quand une personne comprend mal, elle est rarement seule.

Les cours

Je vais parler des cours que j'ai pris, je laisse aux élèves aux étudiants du diro vous parler des autres.

modèle de recherche opérationnelle A quelqu'un avec un bon niveau, je déconseille le cours, qui est vraiment destiné aux premières années. Donc on ne programme pas (puisqu'ils suivent normalement les cours de programmations en même temps) et on applique à la main des algorithmes tels que Djistra ou le simplex. Cela peut aider à comprendre comment cela fonctionne de le faire une fois, mais le voir en cours, le refaire en démonstration, et l'appliquer sur un graphe à 10 noeuds dans un devoir à rendre est vraiment très très ennuyeux.
Si vraiment vous vous intéresser aux ECTS/crédits, alors inscrivez vous, acheter les notes de cours, demander à quelqu'un ce qui a été fait au cas où les professeurs ne suivent pas exactement les notes de cours, ainsi que les énoncés de devoir à faire, et c'est tout. Je pense que c'est suffisant, et je regrette de ne pas avoir fait ça.

Interface personne-machine doit être, selon moi, absolument suivi par quelqu'un qui a l'intention de faire des programmes ou des sites web, ou mêmes des objets, que n'importe qui pourra utiliser.
Par contre, d'un point de vu uniquement scientifique il n'a aucun intérêt, je me serai certainement beaucoup plus amusé en suivant d'autre cours, mais il me sera certainement utile.

Génie logiciel

L'intérêt du cours m'a échappŽ, je préfère ne pas m'étendre sur lui en ligne.

Concepts des langages de programmations

Je ne comprends toujours pas le titre, malgré mon A+, il a surtout l'air particulièrement décousu. En deux mois (l'été) ou trois les autres trimestres, on est sensé commencé à apprendre le c, le scheme, le haskell et le prolog. Je connaissais déjà les deux premiers et ait maintenant des connaissances dans les deux autres (j'ignore certainement plein de chose, mais j'ignore la liste de ce que j'ignore). Contrairement à interface personne-machine, on y voit plein de théorie sur l'informatique, et je ne suis pas encore persuadé que ça serve, sauf à vouloir faire de la recherche ou des truc vraiment poussés.

Introduction à l'informatique théorique

Le meilleurs des cours que j'ai eu à l'université de Montréal. Si j'ai dit que je doute que concepts des langages de programmations est un très grand intérêt pratique, c'est encore beaucoup plus vrai pour ce cours. Il me semble qu'il se destine plus aux matheux qu'aux gens d'info, mais on peut bien s'y amuser et trouver des problèmes intéressants. Je le conseillerai à tout ceux qui aiment la science, et le déconseillerait à tout ceux qui veulent vite un travail, et recherche l'utilité immédiate des choses.

Structure de donnée

Je n'ai pas pu assister à tous les cours, pour cause d'emploi du temps surchargé (5 cours en été, pas glop), je dirais simplement que connaître les structure de donnée est utile, donc qu'il vaut mieux voir ce cours.
Un autre conseil, même si vous vous souvenez de la structure, comment elle est, ce qu'elle fait et la vitesse des actions qu'on peut faire dessus, n'oubliez pas aussi d'apprendre son nom en anglais... J'ai perdu des points bêtement à l'intra car on me demandait de décrire une structure que je connaissais par son nom français, et que la question utilisais le nom anglais.

Projet

Cela peut être passionnant. Normalement il faut avoir validé deux années d'informatique ce qui n'était pas à proprement parler mon cas. Vous devez aller trouver un professeur et demander si il aurait un projet pour vous. Vous aller alors devoir durant le semestre faire quelque chose, probablement écrire un programme, faire une présentation et un rapport sur le projet.
Il paraît qu'il est pratiquement impossible de rater le projet, mais je n'ai pas encore ma note, donc je ne peux pas le confirmer.
En ce qui me concerne, je crains de n'avoir pas fait le choix le plus intelligent, car, bien que pas inintéressant, et que ça m'a permis d'essayer un très bon piano à queue, j'étais assez loin de ce que je savais faire, et au final je n'ai pas vraiment eu de bon résultats, malgré un travail assez conséquent derrière.

Mathématiques

Je n'ai pas grand chose à dire sur chaque cours de mathématique en particulier, mais j'ai quelques remarques générales.
Les formalismes sont différents. Une fois qu'on s'adapte à des surprises tels que (a,b) au lieu de ]a,b[ ou que N ne contient pas toujours 0 (cela dépend des professeurs), certaines choses que les professeurs français nous ont défendu de faire sont fait par les professeurs ici. Celle qui m'a le plus gêné était d'utiliser une variable, et d'indiquer le quantificateur et l'ensemble auquel elle appartient à la fin de la formule. Cela m'a d'ailleurs semblé peu clair dans des cas où l'on mélangeait des « il existe » et des « pour tout ».
On m'a expliqué que le formalisme était surtout français et du à l'influence de Nicolas Bourbaki. J'ignore à quel point l'explication est vraie, mais elle semble plausible.

Il y a aussi des cours de « calculs », qui, comme leurs nom l'indique, nous apprennent uniquement à calculer. Certes, il s'agit de calculer des intégrales curvilignes, des intégrales de flux, des intégrales double ou triple, mais les démonstrations sont assez souvent omises, ce qui reste surprenant pour un élève de l'université française. Des même en probabilité il y a eu un nombre inhabituellement grand de résultats admis.

Lecture rapide

Ce n'est pas à proprement parler un cours de l'UdeM, ni d'informatique. C'est un cours offert par le SAC[18], que je conseille très vivement à tout le monde. Je pense faire un billet sur ce sujet, mais vite fait, je lis beaucoup plus vite, et je comprends tout autant depuis que je l'ai fait. Il fait gagner un temps fou. Si vous avez l'occasion, c'est un soir par semaine pendant un demi semestre, faites le.

Conclusions

Un dernier conseil, fêtes attentions aux sirènes, quelques soit les raisons, beaucoup de monde tente de nous faire rester là bas. Par exemples:

  • Des étudiants intéressés qui disent qu’ils ont besoin de vous pour avoir d’excellents représentant de l’Université de Montréal aux CS games[19].
  • Des professeurs qui laissent entendre qu’ils seraient ravi qu’on fasse ma maîtrise là bas avec eux.
  • Et plus simplement de très bons amis qu’on peut se faire dans l’échange, et qu’on ne sait pas trop si et quand on les reverra.

Notes

[1] Je remercie ma mère pour les corrections

[2] si vous ne craignez la moquerie des québécois.

[3] En fait, alors que j'ai eu de la neige au niveau de la taille en arrivant, elles n'ont été trempées qu'une fois, après qu'une personne eméchée ait versé dans mes bottes ce qui était j'espère de la bière

[4] Je suis bien conscient que c'est car l'état investit dans le CROUS, ce qui n'est pas le cas à Montréal, je préfère juste prévenir

[5] si on admet qu'ici l'inégalité ne soit pas stricte

[6] Si pour une heure vous avez un pourboire de 3 dollars, vous êtes chanceux. Sauf pour l'heure du diner (le diner se prenant vers midi au Québec)

[7] Association des Étudiant(e)s en Informatique et Recherche Opérationnelle de l'Université de Montréal

[8] en ignorant le fait que j'ai fait en même temps L2 et L3

[9] Régie d'Assurance Maladie du Québec

[10] Certificat d'acceptation au Québec

[11] Je précise cependant que dans mon cours, les questions les plus dures étaient facultatives et ne rapportaient pas de points. Ce qui est obligatoire ce fait en quelques heures

[12] Ce ne fut pas mon cas, je n’ai pas l’impression que commencer le L3 en deuxième année soit courant cependant

[13] Bien sur, il vous faut l’accord de l’UPMC et pour ça je ne garantie rien.

[14] Cependant, je ne regrette rien, puisque je fais mon L3 à l’Ecole Normale Supérieur de la rue d’Ulm comme je le souhaitais, et que je savais que cela pourrait m’empecher de partir à l’UdeM dans le cadre d’un échange avec l’UPMC plus tard.

[15] Le fait que l'état n'est qu'une petite part dans l'université et que les frais d'inscriptions soient très élevés font que certains étudiants préfèrent que ça reste comme ça. N'ayant rien payé en échange je suppose que je ne devrais pas me plaindre

[16] qui est toujours très aimable même quand on est en faute -je parle d'expérience- tout du moins tant qu'on fait preuve de bonne volonté.

[17] Peut être moins étrange que si, inversement, en revenant en France, je sois à tu et à toi avec mes professeurs d'universités, et les apostrophe par leur prénoms.

[18] Service des Activitées culturelles

[19] Computer Science games, un concours entre les départements d’informatiques de différentes universités Nord-Américaine, qui a lieu durant la session d’Automne. En 2008 il se tiendra à l’UdeM. Visiblement les gens y attachent beaucoup d’importance, mais puisque je n’étais là qu’en hiver et en été, je ne vous donnerai pas de détail