Boire et fumer

Je ne bois pas, ne fume pas, ne me drogue pas, mais au moins...

Hors sujet.

C'est fou à quel point une question revient régulièrement: pourquoi je ne bois pas d'alcool[1]. Récemment encore, un ami qui tenait à tout pris à m'aider à "changer d'état" - afin d'avoir plus d'imagination pour écrire. Ou encore une spectatrice à Orléans, un samedi, qui nous a offert après le spectacle une coupe de champagne[2].

Notes

[1] et encore, j'ose pas imaginer ce que subissent les végétariens

[2] 1ère fois que je vois ça, et ça me touche

Je pourrai parler du risque de mourir; dire que c'est pour la meme raison que celle qui me pousse à ne pas coucher sans préservatif: le plaisir ne vaut pas le prix qui serait d'avancer l'espérance de la date de ma mort... Sauf que je te préviens, ma réponse va sembler bête.

Je ne sais pas me contrôler, avec moi c'est rien ou beaucoup. Par exemple, avec les bonbons/gâteaux, ça se voit sur mon ventre. Même si maintenant à défaut de ne rien manger, je me contente d'ignorer les bonbons qui sont sympas mais pas excellent, et je ne prend plus que les gâteaux que je sais être délicieux ou que je me fais moi même (ben oui, faut bien m’entraîner à cuisiner maintenant que j'ai une cuisine - car j'ai déménagé), de manière à maximiser l'intérêt gout/calorie[1].

Ceci étant dit, vous imaginez mon état si je me mettais à boire autant que je mange de sucre ? Donc je préfère éviter.


En plus, ceux qui me connaissent en vrai savent que j'ai pas besoin de boire pour dire des bêtises. J'aurai plutôt tendance à trop en dire, à jeun, alors si j'étais bourré... Il parait que ça décoince; mais ça fait 6 ans -depuis Montréal en fait - que je n'ai plus de problème à complimenter le physique ou faire des avances à n'importe quel beau mec que je connais depuis 5 minutes[2].

Ou pour prendre un autre exemple, je n'ai aucun problème dans mon état normal à discourir sur la chasse au dragon au XXIème siècle ou à dialoguer avec Le Temps. Donc je ne suis pas sûr que changer d'état aiderait vraiment.

Notes

[1] En particulier, le St-Honoré à la Rose de Ladurée, ou l'éclair au fruit de la passion de certains de Neuville sont mes favoris.

[2] À l'exception des collègue, j'estime que ça n'a rien à faire là-bas, même si certains doctorants sont très mignons.

Commentaires

1. Le dimanche 22 juin 2014, 00:45 par Typhon

J'allais te répondre que je n'ai pas plus de self-control que toi, vu le nombre de litres de coca/ice tea que je peux boire en une journée, mais la vérité est que pour ce qui concerne l'alcool, entre autre, je sais plutôt bien faire attention, donc je te dirai que si ma personnalité n'est pas uniforme sur ce plan, la tienne ne l'est pas forcément non plus.

Avoir peur de mourir me paraît pas une bonne raison de ne pas boire. À moins d'être effectivement un buveur compulsif, ou de conduire une voiture, l'alcool n'est pas vraiment dangereux de ce point de vue.

Cela étant dit, la seule vraie bonne raison de boire des boissons alcoolisées, c'est qu'on en apprécie le goût et/ou la sensation d'ivresse qui les accompagne.

L'impact sur la personnalité en est extrêmement superficiel, et à mon avis, c'est un très mauvais calcul de boire en espérant se rendre plus créatif ou moins timide. Je n'ai jamais eu l'impression de changer dramatiquement en buvant. L'alcool amplifie un peu les émotions, mais il ne les crée pas, en tout cas pas chez moi.

Enfin, pour ça comme pour le reste, il y a d'importantes variations d'un individu à l'autre. Comme disait mon père « C'est une rencontre entre une personne et un produit ».

J'en profite pour faire la pub de ces deux textes, qui me semblent parler d'un sujet voisin :
http://slatestarcodex.com/2014/03/1...
http://slatestarcodex.com/2014/03/2...

Typhon

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