État de manque
Par Arthur Milchior le dimanche 30 octobre 2011, 00:38 - On ne demande qu'à en rire - Lien permanent
Ça ne fait que 5 jours que j'ai enregistré la dernière émission, ça fait 6 jours que je n'écris plus de sketch pour ONDAR... eh bien je ressens déjà un manque. C'est fou à quel point ça rend accro l'écriture. Et pourtant je dois encore attendre 8 jours, puisque je n'aurai la liste des sujets que le 7 novembre.
C'est pas que je n'aimerai pas écrire plus tôt, mais quand j'ai dit à Émilie[1] que c'est dommage et que j'aurai aimé les avoir plus tôt, Laurent Ruquier est apparu d'un côté du couloir, a dit "Il y a des règles ici Monsieur Milchior" et a disparu de l'autre côté.
Même le chien - oui car je vous fait encore une révélation, il y a un chien dans les coulisses - même le chien me manque... Et pourtant il a mangé les 3 pains aux raisins de mon paquet de 4 que j'avais laissés dans ma loge, ce qui m'a forcé à monter sur scène le ventre creux ! (j'exigerai 3 pains aux raisins de Tout Sur l'Écran production si je me fais virer lundi, na !)
Bon, comme disait Arnaud Tsamère le 7 décembre 2010 "Mais je sais aussi que la chute n'est pas loin.
C'est le jeu ma pauv'Lucette"
Partir, ça ne me dérange pas, je n'ai jamais cru que je réussirai à rester si longtemps, et je prend chaque nouveau passage comme un beau cadeau qu'on me fait. Le public ne me fait pas vraiment peur car je m'amuse sur la scène, et une fois que j'y suis je donne tout et c'est trop tard pour se poser des questions. Et puis j'arrive à faire abstraction des caméras et à délirer encore plus que sur les scènes ouvertes.
Non, en fait, le seul truc qui est dur à supporter, c'est l'attente. Toujours l'attente. Que ce soit ces deux semaines - où j'essaye de me changer les idées alors que tout le monde ne me parle que d'ONDAR - mais aussi les 4 heures entre mon arrivé au moulin rouge et le moment où la régie annonce le début de la captation - ce moment atroce où on voit le nom de la production frapper un écran de télé et où l'on se dit "voilà, c'est parti" - et surtout les quelques minutes en haut des marches, à attendre que Laurent Ruquier annonce notre nom.
Note
[1] Vous savez, Émilie de "emilieondar@gmail.com" pour s'inscrire à l'émission ?
Commentaires
Bonjour Arthur,
pourquoi ne commences-tu pas à écrire ou à chercher des pistes de sketch dès maintenant ?
En général les sujets de Ruquier sont piochés dans l'actualité, donc tu peux te laisser inspirer d'ores et déjà par quelques actus récentes et peut-être cocasses.
Et puis, beaucoup d'humoristes de l'émission, ont parfois modifié leur sketch perso pour le faire entrer dans un thème... rien ne t'empêche donc, de réfléchir à un sketch et de le modifier quand tu as choisi un sujet qui peut s'en rapprocher...
Si tu as besoin d'aide, hésite pas, j'écris des comédies (toutes jouées) depuis une quinzaine d'année (j'ai 35 ans)...
Par définition, l'actualité change d'une semaine à l'autre, mais je souscrit au commentaire précédent, tu peux dès maintenant essayer d'écrire quelque chose, même si tu ne t'en sers pas pour ton prochain passage, ce ne sera pas du temps perdu. Au pire, ça nous fera toujours de la lecture.
Sinon, ça parait bizarre d'acronymiser l'émission en "ONDAR", alors que logiquement ça devrait être "ONDQAER".
Typhon
Par définition, le français est une langue vivante donc qui évolue continuellement, mais je souscris au commentaire précédent, ça parait bizarre d'acronymiser l'émission "ONDAR" alors que logiquement ça devrait être "ONDQAER", tout comme la SNCF devrait s'appeler la "SNDCDFF"... OUI, c'est bizarre... aussi bizarre que le verbe "acronymiser" ;-)
Si la logique est de ne garder que les mots signifiants, il faut acronymiser en ONDR.
Il ne faut pas avoir peur de néologiser.
Typhon
la logique est d'être disible, je pense...ou alors d'en faire un nom commun au même titre que le radar (ex R.A.D.A.R)... Ainsi, dans quelques années, on ne dira plus, après une vanne plus ou moins drôle, : "'tain, t'as fait l'école du rire !" on dira "Diantre, tu es diplômé d'Ondar, tel le célèbre gayk Milchior" !
On dit "dicible", et non "disible".
Ne néologisons tout de même pas quand il existe déjà un mot.
Je ne m'étendrai par sur les paronymies stupides du mot "Ondar".
Typhon
et pourtant, c'est tellement bon de s'étendre...