lundi 27 décembre 2010

Idée pour refaire des sketch

J'en ai marre de pas écrire, ça fait trop longtemps que j'ai rien fait... Je commence à vraiment tenter de me bouger, mais le syndrome de la page blanche à carreau ne part pas. (J'arrive pas à écrire à l'ordinateur, je dois avoir du papier et mes phrases doivent être situé à un endroit physique sur la feuille si je veux être capable de les apprendre.) Alors comme en plus j'ai 6 examens entre lundi et mardi, je commence à avoir des petits morceaux d'idée de chose à faire.

Tout d'abord, écrire des sketchs de 2 minutes. D'une part c'est génial pour me faire de la pub rapidement, d'autre part, ça sera plus simple et je pourrai toujours les étendre plus tard. Ca m'évitera de ne pas oser me lancer dans un sketch car j'ai peur d'avoir très peu de contenu à y mettre.

Ensuite, faire un sketch "les sketch que je ne vous jouerai pas", où je raconterai les sketch que je voudrai jouer. Pour faire pédant, je dirai: à la manière de Borges. Pour être honnête, je dirai: selon l'idée de Jean-Luc Lemoine dans son spectacle: "est inquiétant".

Pour les matheux, je pense qu'on doit pouvoir faire un roman de science fiction marrant sur un univers dans lequel l'addition des nombres naturels est non commutative. En fait on doit même pouvoir imaginer deux univers, l'un où si x est plus petit que y, alors x+y est plus petit que y+x, et l'autre où x+y est plus grand que y+x. Pour les non matheux, ça veut dire: imaginer un univers où, par exemple, 2+4 sera plus grand que 4+2. Ca impliquerait par exemple que vous avez toujours intérêt à investir, car si vous économisez 4€, puis que vous en gagnez 2 vous allez avoir moins d'argent que si vous n'économisez que 2 euros (et investissez les 2 autres) et que votre retour sur investissement sera de 4€.

Enfin, comme je l'ai déjà annoncé il y a plusieurs mois, j'abandonne "le même homme" que j'exècre de plus en plus, et je pense qu'en fait je devrai plutôt écrire sur les "queer". Un terme que je préfère en ce qu'il englobe tout ce qui est non conventionnelle. En québécois ce sont les "allosexuels". En français, je pourrai dire Altersexuel, mais je ne connais qu'un homme qui utilise ce terme. Je pense que dire tout ce que je reproche à mon sketch me prendrait un billet entier (mais je pense que je vais le faire, ça vaut vraiment le coup, et peut-être qu'une fois que je me serai calmé envers moi même sur ce point là, j'écrirai mieux)

Edit: Voilà le billet.

mardi 26 mai 2009

Questions aux lecteurs

A l'heure où ces lignes seront posté sur ce blog, je serai probablement en train de souffrir le martyr dans un examen d'une matière à laquelle je ne comprend pratiquement rien. Ayez une pensée ému pour moi, s'il vous plait.

Sinon, j'aimerai vous poser au moins deux questions: parmi ce que vous avez vu comme sketch (par youtube ou en vrai), ou parmi tout ce que j'ai écris sur le blog, qu'est-ce qui vous a le plus marqué? Qu'avez vous préféré? Y a t-il une phrase ou un passage qui vous a particulièrement amusé ? Je sais qu'il y a une petite poignée de chose qui me sont souvent cité (et croyez moi, quand un ami me sors une de mes réplique, je trouve que c'est le plus beau compliment qu'il puisse me faire), mais j'aimerai recueillir d'autre avis. (SaumonFrAgile, tu es exclus de la question, vu que tu as le PDF contenant tout le texte du spectacle, que tu m'as aidé à le répéter des dizaines de fois, et que tu le connais presque mieux que moi!)

Par ailleurs, puisque je n'ai pratiquement pas écrit de sketch depuis 2007, j'aimerai que vous me donniez un thème sur lequel je puisse tenter d'écrire durant ces vacances. (Je suis en vacance vendredi à 12h 30, je commence mon stage lundi prochain, j'ai donc 2 jours et demi de vacance d'été, c'est largement assez long pour un sketch, non?)

Comme indication, vous êtes totalement libre, mais évitez de mettre juste un mot. Par exemple SaumonFrAgile m'a répondu "les portes", mais je ne vois pas du tout ce que je pourrai écrire sur les portes! N'allez pas non plus me pondre un truc de 15 pages, même si ce serait sans doute intéressant à lire.

Sachez que je ne promet rien, mais ça sera toujours intéressant à voir.

Arthur Rainbow qui va tenter de faire exploser son record de commentaire sous ce billet!

dimanche 17 mai 2009

Analyse de texte

J'en ai marre de l'informatique. Ce week end, je me suis fait piraté mon compte email. Je ne sais pas qui peut m'avoir fait ça.

En fait si, n'importe lequel de mes camarades de classe peut m'avoir fait ça. En fait, je ne sais pas qui voudrait me faire ça.

Enfin bon, j'en ai eu marre, je suis descendu à la boulangerie en bas de chez moi, et j'ai pris un cône au citron. Je l'ai ouvert, il était à la framboise.

Là vous vous demandez surement quel est le rapport, moi aussi... Ah si, qui peut m'en vouloir au point d'aller hacker ma glace?

Ceci est un autre extrait de mon méta-sketch, la partie stand-up ou je parle du spectacle au public. Je vous propose d'en faire un commentaire construit, qui vous expliquera probablement pourquoi je stresse tant.

Ce texte a une chute évidente, quand je parle d'"hacker ma glace". Mais j'attendais aussi des rires sur "mes camarades de classe PEUT" et sur "moi aussi".

D'un coté, la déception dû à un changement inattendu, pour la glace et l'email, fait qu'on peut à priori imputer la même cause aux deux problèmes. Mais bien entendu, l'idée de hacker une glace est absurde. D'où rire. Je crois que l'idée me vient inconsciemment d'une citation de dans ton chat anciennement bashfr, qui disait ceci:

<Mazzu> tu sais c'est plus simple d'hacker un ordinateur que de rapper des carotes
<Tom`> et c'est plus difficile de hacker une carotte que de rapper un ordinateur

Je me demande si les gens allaient s'en rendre compte, je sais que j'avais un lecteur assidu de bashfr dans la salle, et on a quelques quotes préférée en communs.

Le "Moi aussi" c'est simple et bête, il s'agit de donner l'impression au public que je ne sais pas ce que je fais. Je joue beaucoup de ça, ce qui me sauve d'ailleurs quand j'ai vraiment un trou. Cependant, il ne faut pas en abuser, sans ça je donne l'impression que le spectacle est très mal construit. Je ne voulais pas non plus aller dans cet extrême. D'ailleurs, comme un clown-équilibriste, après ce faux déséquilibre, j'évite de tomber en plaçant la chute. (Le mélange de métaphore donne quelque chose de bizarre)

Le rapport entre ces deux points, c'est que les blagues sont dû à la sémantiques. Si j'avais changé un mot à un endroit, remplacé citron par café par exemple, ça n'aurait rien retiré au gag. (Par contre, j'adore le citron et je n'aime vraiment pas le café)

En ce qui concerne le premier point, l'humour vient du décalage entre la question qu'on voudrait vraiment poser "qui veut le faire" et celle qu'on pose naturellement "qui peut le faire". Ce décalage est petit, mais en répondant à la question posé, et non pas à celle que j'ai vraiment voulu poser, j'offre une réponse déplacé, ce qui suffit à faire rire. Le rire pouvant aussi venir du cliché du génie en informatique qui fait tout ce qu'il veut, mais je ne pense pas. Ça tout seul ne serait pas drôle.

Mais là, ce qu'il faut voir, c'est que si au lieu de dire "Je ne sais pas qui peut m'avoir fait ça" j'avais dit "Je ne sais pas qui m'a fait ça" ou encore "Je ne sais pas qui voudrait me faire ça" alors je ne pourrai pas dire "n'importe lequel de mes camarades de classe PEUT m'avoir fait ça" puisque cette réponse n'aurait plus de sens. Et pourtant ces changements sont minimes, quelques mots en moins, et un changement dans la conjugaison, mais ça suffit à tuer le gag.

Et durant tout le spectacle, j'ai des phrases comme ça, des passages où je sais qu'il ne faut pas que je me trompe de mot. Ça fait parti des raisons du stress que j'avais avant, et si j'étais sur de pouvoir parler au public, je ne savais pas si cette mécanique de précision tiendrait. D'ailleurs parfois elle a craqué et j'ai du reprendre ma phrase ou abandonné une blague car je m'y étais mal engagé. Mais dans tous les cas, que ce soit le public qui ne rigole pas alors que je pensais qu'il allait le faire, ou que ce soit moi qui me rend compte que j'oublie quelque chose, ça me fait un peu mal. Je me souviens d'un humoriste qui expliquait que quand il jouait, en regardant le public, il voyait systématiquement la personne qui ne rigolait pas. Je suis dans ce cas.

Alors, bien sûr, pour les pièce de grands auteurs, comme par exemple Huis-clos qui a eu lieu juste avant moi, les acteurs doivent connaitre tout leur texte par cœur, sur le bout des doigts, et le vivre. Ce qu'ils ont d'ailleurs fort bien réussi à faire. Et eux n'avaient pas le droit au trou ou à l'erreur, car c'était sérieux, et ils n'auraient pas pu se permettre de rire avec le public le temps de regarder leurs textes. Donc, je sais bien que je ne devrai pas me plaindre, je ne fais que découvrir le métier d'acteur. Je me permet donc de signaler un point important, pour eux la pièce était déjà écrite, moi j'ai eu le droit à plusieurs versions, et il n'y en a pas de définitive, car le texte qui pouvait changer en fonction des retours que j'avais, des nouvelles idée, certaines arrivant d'ailleurs le soir même dans le métro, ou directement sur scène. De la même façon, je jouerai certainement mieux du Devos que du Arthur Rainbow, mais ce ne serait pas moi.

Voilà donc un extrait de tout ce qui me passe dans la tête avant d'entrer en scène, et la raison du stress énorme que cela me cause. Stress qui, il faut bien le dire, reste quand même largement compensé par le plaisir que les rires d'une salle provoque chez moi! (Mais quand même, si vous avez un truc pour faire partir le stress, je suis tout à fait preneur. Et le truc "ne plus jouer" n'est pas acceptable!)

lundi 9 mars 2009

Les affiches de films et de spectacle

Vous voyez tous les jours des affiches publicitaire. Quand vous prenez le métro, sur les colonnes Maurice, en naviguant sur des sites web [1] et dans milles autres occasions.

Je me pose cependant une question depuis des années, quel est leur intérêt ?

Avez vous déjà été voir le spectacle de untel ou une telle simplement à cause de son affiche dans le métro ? Sur sa bonne tête ?

Alors, d'accord, c'est peut être bon pour des stars comme Pierre Palmade et "le comique", ou encore Michel Sardou, même si je préfere Nicolas Bacchus.

Mais il y a tellement d'affiches, quand on les voit on se dit:
C'est qui?
Il fait quoi?

Et l'affiche ne nous apprend rien. A coté de combien de personne ai-je bien pu passer, dont j'aurai pu trouver le travail formidable. En fait l'affiche ne sert qu'à se faire connaitre auprès des gens qui nous connaissent déjà. Ce qui est somme tout paradoxale et ironique.

Oh, au fait, ayant monté mon one man show et imprimé mes affiches, posé là où je pouvais à l'université de Montréal, ce poste n'est pas que rhétorique. C'est une question qui me turlupine vraiment.

Note

[1] sauf si vous utiliser un bloqueur de publicité, ce que je trouve dégueulasse pour le site que vous consultez. Si il vaut la peine de le consulter, ça peut valoir la peine de lui permettre d'afficher sa pub.

lundi 9 février 2009

Page blanche

Cela fait maintenant presque un an que je n'ai pas écrit de sketch, à peine rajouter un ou deux jeux de mots par ci et retoucher quelques phrases par là afin de déclencher plus facilement les rires.

Je ne sais pas comment j'ai fait pour écrire. Cela n'est pratiquement jamais deux fois de la même manière.

Parfois c'est un thème que je voulais traiter, comme avec l'homosexualité, même si j'ai pris plus d'un an à obtenir un sketch satisfaisant. C'est d'ailleurs celui qui fait le plus rire de tout mon répertoire, alors que c'est celui que j'aime le moins. J'ai trop l'impression d'égoïstement prêcher pour ma chapelle. J'aurai bien aimé traiter d'autre minorité, mais je me suis rendu compte que je ne connais pas assez les handicapés -par exemple- pour pouvoir écrire quoi que ce soit qui ne soit pas vulgaire.

Inversement, Allô est venu en une soirée, et n'a presque pas été touché depuis. Comme ça, un cadeau, j'ai posé mes mains sur mon clavier et le sketch est sortie tout seul. J'ai écrit la première partie entre 20 heures et 1 heure du matin un soir d'aout 2007, et la deuxième moitié le lendemain après midi. Il faisait rire tel quel, je n'ai pas eu à le retoucher.

Et aujourd'hui je suis bien incapable de savoir comment écrire, j'ai tout un tas de document commencé sur mon bureau, mais je n'arrive jamais à en faire quelque chose. Ce que je trouve extrêmement frustrant.

C'était mon petit coup de gueule de tristesse, probablement dû aussi à la fin des vacances. En tout état de cause si l'un de vous à un quelconque conseille à donner, je suis bien sur preneur.

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