samedi 4 juillet 2015

Accepter ou pas.

J'ai écrit deux billets dont le fond me semble contradictoire: Le mag n'est pas un lieu safe. Et c'est tant mieux et Stonewall et celui qui donne une mauvaise image.

Dans le premier, je disais que c'est une bonne chose que des gens puissent être accepté même si intolérant - au sens où ils ne tolèrent pas certaines idées qui devrait pourtant être accepté dans le milieu où ils décident d'aller. En l'occurrence, qu'ils ne tolèrent pas ce qui donne une mauvaise image, et sortent de norme. Dans le second, je regrette que des gens se plaignent de ceux qui sortent de la norme. Ça peut sembler êtrange que je parle de norme quand je parle d'homo, qui par définition ne sont pas dans la norme hétérocentré. N'empêche que comme le disait Yagg récemment, même des conservateurs peuvent vouloir du mariage pour tous, car ça permet un retour à la norme qu'est le mariage.

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vendredi 3 juillet 2015

Stonewall et celui qui donne une mauvaise image

Je commence à voir des tweets sur Stonewall, le film. Sur la réécriture de l'histoire.

Je suis pas historien, j'ai donc pas moyen de vérifier qui a raison. Pas vraiment de documents, de sources, pas moyen de vérifier la fiabilité des sources qu'on me montre. J'ai donc beaucoup de mal à discuter d'autre chose que du présent quand je parle avec des gens qui s'intéresse à ces sujets.

Pourtant, j'ai du mal quand je lis "vous n'avez pas de mémoire", pour justifier de refuser à un parti politique ou un syndicat d'aller à une gay pride/marche des fiertés. Car historiquement, on peut toujours remonter à un moment ou tel parti/syndicat ne voulait pas parler des questions LGBT, ou alors pour les criminaliser. J'avais vu sur le panneau de l'hômonerie un vieux tract syndicaliste regrettant la présence d'homosexuel dans le syndicats, qui sont des gens égoïste qui pensent qu'à leur plaisir, donc forcément bourgeois, au lieu de penser à repeupler la France après la guerre. Bref, si on avait vraiment de la mémoire, seul les groupes récents auraient le droit de marcher.

Ce qui ne veut pas dire qu'il faut accepter tout le monde. Il peut y avoir d'excellente raison de refuser un parti raciste - en fait, c'est une excellente raison en soit - mais la raison historique me semble être un argument fallacieux.

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jeudi 2 juillet 2015

Reprendre des gens

J'ai, ces derniers temps, un problème que j'ai pas vraiment vu traiter dans les blogs de gens bénévoles/militant que je suis. Comme montré par sinfest, quand on commence à voir des discriminations, on les voit un peu partout, dans des trucs invisible à la majorité des gens. Et donc, que faire dans ce cas là ? C'est une question suffisamment problématique pour que ce billet ait traîné plusieurs mois dans mes brouillons avant que j'en sois satisfait.

Que faire quand quelqu'un a un propos problématique. Les deux extrémités sont:

  • Rien. C'est d'autant plus simple que j'ai quand même une situation ou elles ne s'appliquent pas à moi. Mais dans ce cas, pas d'IMS.
  • Signaler tout le temps et sans arrêt dès que je le vois. Mais c'est épuisant, pas forcément efficace, et surtout risque d'énerver tout mon entourage.

Alors voici ce que, à titre personnel, j'ai choisi comme compromis:

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mercredi 17 juin 2015

Comprendre les gens «normaux»

N a posté des commentaires très intéressant, encore que je ne suis pas sûr d'entièrement tout comprendre de son point de vue. Et je pense qu'un article ferait pas de mal en réponse. Quitte à faire un peu doublon avec Pourquoi ce blog.

Je me pose des question, signalant que de mon point de vue, des choses banales socialement m'apparaissent étrange. Et N a raison, je pourrai lire des livres, par exemple de psychologie, qui me permettrait de mieux comprendre les gens autour de moi.

Mais ça me fait réaliser un truc, quand je dis «les autres sont étranges» (de mon point de vue), c'est pas forcément que je cherche à comprendre les autres. C'est que je cherche à me comprendre moi. Or, ça prend du temps de réaliser ce qui différencie de la norme, de trouver là où l'on s'écarte. De mettre des mots dessus.

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lundi 15 juin 2015

Le mag n'est pas un lieu safe. Et c'est tant mieux

Le titre est un peu provocateur. Je m'en vais l'expliquer.

Le mag est une association dont un des buts est de permettre aux jeunes (moins de 26 ans) LGBT de se retrouver. C'est un lieu où il est possible de ne pas cacher son genre ou ses préférences. C'est parfois l'unique lieu où c'est possible. En particulier si le jeune habite dans une famille homophobe.

Un jeune ne sait pas forcément s'il est LGB ou T. Il peut aussi se questionner. Le mag est aussi là pour l'aider. C'est plus simple de savoir si on l'est, quand on peut en discuter avec certains qui affirment l'être.

Pour ça, des accueillants sont formés. Comme leur nom l'indiquent, ils accueillent les nouveau, leur présente l'association, et les aide à s'intégrer. C'est un des problème au mag, si on est timide, oser parler et aller vers les groupes de personnes.

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mardi 14 avril 2015

Questions sur les représentations

Je me pose quelques questions depuis un moment. Un problème régulier des minorités est le manque de représentation. Je ne parle pas de représentation biaisé, car ça, ça arrive à tout le monde. Dans certains cas le biais est théoriquement positif, en tout cas valorisé, mais il existe quand même.

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mercredi 18 février 2015

Shades of A, Place des cordes et Asexuel/Agenre/Kinky

Voilà trois sujets reliés, les uns servants d'illustrations aux autres.

Shades of A est un roman graphique (je sais toujours pas en quoi ça diffère d'une bd), de Tab Kimpton, auteur de Khaos Komix. C'est parti comme une parodie de 50 Shades of Grey, mais avec un monde plus réaliste et sans les problèmes qui rendent le roman inacceptable dans le cas d'une vraie relation BDSM. D'ailleurs, cette bd est à peu près «safe for work», beaucoup de sujet sexuels sont évoqués, mais ne sont jamais montrés.

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vendredi 14 mai 2010

Kiss-in

L'inter-LGBT appel tous les militants à participer au kiss-in.

J'encourage l'initiative de tout mon cœur, et j'aimerai bien participer, mais je n'ai pas (encore?) le matériel nécessaire pour le faire ?

Ou alors ils fournissent sur place (ils devraient préciser dans ce cas)

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Arthur Rainbow, qui n'aime pas que l'inter-lgbt discrimine les célibataires !

mercredi 21 avril 2010

La raison de l'opposition de la droite au PACS

Je lisais chez Ad Virgilium un post sur GayLib, l'association gay de l'UMP, qui disait durant la dernière gay pride que "le changement c'est nous".

Virgile pense qu'il s'agit d'un mensonge, vu que l'UMP n'a pas vraiment beaucoup fait pour l'égalité homo/hétéro[1], moi je me disais, bêtement, peut-être qu'ils veulent dire que, étant au sein de l'UMP c'est eux qui auront le plus de chance de faire changer la mentalité du parti qui a la majorité aux assemblée, ou quelque chose comme ça. En tout cas, au bénéfice du doute, je suis aller regarder leur site web.

Et comme j'aime bien partager avec mes lecteurs les sites qui font rire, je me permet de citer la raison de l'opposition au PACS:

L'idée de "progrès social" ne peut ainsi s'exercer qu'au sein d'une certaine misère, en répartissant la pénurie de ressources, entre des "privilégiés", et des "opprimés". Le Pacs est l'un des plus beaux exemples de cette idéologie. Plutôt que d'ouvrir simplement les droits du mariage aux homosexuels, ce qui aurait du même coup supprimé toute notion de "victimes", la création du Pacs a permis de conserver les inégalités nécessaires à entretenir les insatisfactions qui sont le moteur des revendications. Ce n'est pas par hasard si nombre de militants de HES sont farouchement contre l'égalité républicaine face au mariage. Faute de victimes, plus de clients. Le moteur de la gauche étant par définition l'inégalité, on comprend mieux dès lors pourquoi, en plusieurs années de règne Jospin, et malgré l'agitation de HES (association Homosexualité et Socialisme) rien n'ait été fait.

Ou, si je comprend bien, la droite était opposé au pacs car ils voulaient le mariage et rien d'autre que l'égalité totale...

--

Arthur, qui pense que l'odieux connard a du souci à se faire, il y en a d'autre, et ils sont presque aussi drôle !

Note

[1] Quoi qu'on puisse supposer qu'il existe d'autre changement que celui vers l'égalité

dimanche 28 mars 2010

Probabilité conditonnel fail

Bon, c'est sur, je suis homophobe, je n'arrive vraiment pas à être d'accord avec des revendications de certaines associations homosexuelles[1]. Par exemple, je ne suis pas persuadé qu'il soit raisonnable de demander que quand on embauche une personne, la probabilité qu'elle soit homosexuel soit identique à la probabilité qu'elle soit hétérosexuel.




The probability of hiring a queer should be the same than the probability of hiring a straight person[2].

Je veux dire, tout le monde ne peut pas se prendre pour une production de série télé !

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Arthur, qui est de toute façon contre les discriminations, même positives.

Notes

[1] pas de lien, c'était un prospectus affiché, et j'ai pas pensé à le photographier

[2] Citation faite de mémoire

samedi 13 mars 2010

Lettre ouverte à une professeur d'ECJS

Je compte envoyer cette lettre à une professeur d'ECJS de mon ancien lycée. C'est une dame très aimable, dont j'ai malheureusement oublié le nom, mais que je croise souvent dans la rue[1]. J'avais d'une part envie de la partager. Et d'autre part, peut être, de recueillir vos opinions ou remarques.

Chère Mme L.

Il y a 5 ans, alors en première scientifique, vous avez été ma professeur d'Histoire-Géographie et d'Éducation Civique Juridique et Sociale. Je sais que vous vous souveniez de moi, nous nous sommes croisé régulièrement depuis. Aujourd'hui je suis en mastère d'informatique à l'École normale supérieure, ce qui m'a pas mal éloigné des matières que vous enseignez, il n'était de toute façon pas un secret qu'elles n'ont jamais été mon domaine de prédilection. J'aurais cependant une remarque à vous faire, que j'aurais probablement du faire bien plus tôt.

Durant le cours d'ECJS, vous nous aviez demandé de former des petits groupes et de choisir un sujet, je serai incapable de citer exactement le sujet 5 ans après, mais je me souviens très bien de l'idée, il s'agissait de l'homophobie, et si ma mémoire est bonne, de l'homophobie dans l'école.

Après avoir accepté l'idée, vous nous aviez demandé en premier lieu d'en changer, principalement car vous étiez effrayé de ce qu'on risquait de trouver en tapant des mots comme "homosexuel" sur internet. C'est sur ce seul point que je souhaiterai revenir, et tenter de vous donnez une idée de ce que ce choix peu avoir eu comme effet sur un jeune homme commençant à accepter qu'il préfère les garçons aux filles. Je ne déclare pas que ce qui suit sera logique, cette période de l'adolescence et ces questions n'ont aucune logique, je vous livre simplement les faits qu'il sont resté gravé dans ma mémoire. Je ne le fait pas tant pour moi que pour ceux qui seront peut-être vos futurs élèves et qui se trouveraient dans la même situation que moi et qui seront vos élèves, car après avoir fréquenté un certain nombre d'autres homosexuels je sais que les réactions sont souvent similaire.

Accepter d'être homosexuel n'est pas forcément évident, et être dans un école catholique n'est pas forcément un avantage, cette religion n'étant pas forcément connue pour être ouverte sur ce sujet. Par ailleurs, comme toutes les études semblent le montrer, (et mon expérience aussi) mentir ou se cacher est aussi très douloureux (je vous épargne le niveau des conversations d'adolescent au lycée, mais ne jamais parler de fille me mettait de facto à part d'une bonne partie des discussions de garçons, et pourtant j'aurais bien eu du mal à participer à leur conversation sans mentir ou dire que j'étais attiré par les garçons). J'ignore si ces informations se trouvaient dans mon exposé, mais si ce n'était pas le cas, elles auraient du, et je ne referai pas aujourd'hui ce qui aurait du être mon exposé de première.

Vous pensiez avoir le temps d'organiser des débat durant les cours, je peux le dire, le choix du sujet était un choix très réfléchi, il m'aurait permis de connaître l'opinion des autres élèves. Ce sujet d'ECJS était donc quelque chose d'extrêmement important pour moi (j'en veux pour preuve qu'il l'est suffisamment pour que je me souvienne de l'histoire 5 ans plus tard), et le fait que vous l'ayez annulé a été très douloureux- et quant je dis ça, j'entends vraiment que j'ai eu du mal à me retenir de pleurer avant d'avoir quitté l'établissement, ce qui s'est sur le moment transformé en colère à votre encontre. Je ne prétend pas que ce soit rationnel, je vous donne juste les fait, je suis d'ailleurs persuadé qu'il ne s'agissait pas d'homophobie comme me l'a fait comprendre l'anecdote suivante: Parlant de la seconde guerre mondiale et des déportés, vous aviez parlé des juifs et des tziganes, mais oublié les homosexuels. Vous le signalant, vous m'aviez reproché de ne pas l'avoir dit en cours et étiez désolé de l'avoir oublié.

Il y a beaucoup de commémoration pour les déportés juifs, et longtemps elles ont refusés de commémorer les homosexuels disparus, ce combat n'est d'ailleurs pas terminé. Je me permet de vous renvoyer à http://www.devoiretmemoire.org pour plus de détails, si j'en crois des témoignages lu, certains trouvaient insultant de comparer les juifs aux homosexuels. De mon coté, abordé le sujet en cours aurait encore plus attiré les soupçons sur moi, je n'étais pas sur de le vouloir, tout ceci expliquant pourquoi je n'ai pas osé le signaler en cours, et à quel point cela a été dur de simplement le dire après. Ceci explique aussi pourquoi il a été douloureux quand, sans forcément vous en rendre compte, vous avez demandé de taire ce sujet, ce qui arrive bien trop souvent.

Si ma mémoire est bonne, c'est vous qui nous aviez expliqué que, traitant de la décolonisation, il vous fallait parfois faire attention, car pour certaines personnes cela relevait plus de la vie personnelle de leur famille que simplement de l'Histoire avec un grand H enseigné en cours. Je vous demanderai simplement de faire attention de la même façon quant aux sujets traitant de l'homosexualité, car statistiquement, je ne suis sûrement pas le seul pour qui ceci était plus qu'un sujet de cours.

Respectueusement, Arthur MILCHIOR

P.S. Pour information, même si le débat n'a pas eu lieu, j'ai plus ou moins réussi à avoir l'avis de personne sur ce sujet, et finalement, malgrés quelques élèves ayant clairement exprimé leurs homophobie à mon égard, j'ai eu plus de soutient qu'autre chose au lycée, et je peux dire que je ne regrette pas d'avoir fait ce qu'on appelle un "coming-out".

Note

[1] quand je suis à Paris en tout cas

lundi 22 février 2010

Paire homo

C'est bête à dire, mais ça me fait vraiment sourire, d'être dans un lieu ou je vois, comme ça, dans la rue et comme si de rien était, des couples homos s'embrasser[1].

Par exemple, je n'ai jamais vu ça à l'ENS, non pas qu'ils cherchent à faire plaisir au pape ou quoi que ce soit, je pense plutôt que c'est une question de cardinal en fait !

--
Arthur, qui donnerait tout pour un jeu de mot.

Notes

[1] Quoi que concernant le deuxième couple, je ne suis pas sur s'il s'agissait bien de deux fille ou d'une seule.

dimanche 21 février 2010

Humour

Je trouve qu'ils manquent vraiment d'humour à Umass, l'étage des transexuels ils auraient du le mettre dans le bâtiment middlesex.

dimanche 7 février 2010

Gayttho

Vu les deux commentaire et les discussions de samedi, je pense faire une précision à propos de l'étage LGBT. Au départ la réponse de Typhon m'a amusé avant de comprendre qu'ils pourrait être sérieux.

Ce n'est pas la direction qui veut mettre les LGB sur un même étage, c'est visiblement l'association gay qui a demandé à faire ça, tout comme il y a un étage "Harambee: African Heritage Student Program" "Asian/Asian American Student Program" "Kanonhsesne: Native American Student Program" et "Wellness Program" (sans alcool ni substance)

Je réussis à formuler mes interrogations, ce qui fait que je suis déjà bien plus avancé que vendredi, je les postes moins pour obtenir des réponses de votre part que pour peut-être aider à sa réflexion un futur homo tombant ici, comme d'autres blogs d'homo ont pu m'aider dans les miennes.

Je demandais "Veuille-je vivre 6 mois avec des gens ne voulant vivre qu'avec des homos", plus précisément si des gens pensent qu'être homo est un signe tellement distinctif que cela créé une communauté et est une raison de vivre, que l'homosexualité est leur monomanie, je trouverai ça dérangeant. Certes, il y a encore des inégalités et des revendications à faire avancer, et surtout encore des esprits homophobes à changer, ce qui est une occupation aussi noble que tout un tas d'autres occupations avec des associations caritatives, et ça peut donc être logique de réunir les homosexuels dans une associations pour lutter plus efficacement[1]. Mais il y a aussi la possibilités de tomber sur des homos qui penseront devoir m'expliquer que leur manière de vivre l'homosexualité est la bonne, et l'unique bonne manière, ce que j'ai déjà entendu plusieurs fois et que je trouve plutôt énervant, et qui devrait l'être encore plus sur du long terme.

Par ailleurs si on est un gros groupe de jeune gay il y a peut-être moyen d'organiser des choses que je ne nommerai pas sur ce blog, auxquels les hétéros n'accepteraient peut être pas de participer en l'absence d'individus de l'autre sexes[2]. Mais, pour de bêtes raisons physiques, ça ne peut pas être quelque chose qui occuperait tout le temps libre durant 6 mois.


Mais, en fait il s'agit avant tout de résidences étudiantes, ce qui signifie passer du temps avec des étudiants[3], avec tous les avantages que ça a et que j'ai connu quand je vivais en résidences étudiantes à Montréal, i.e. être avec des gens de mon ages, qui travaillent parfois sur des sujets passionnants[4], et grâce à qui on se sent moins bête quand ils nous en ont parlé, et ça, le sigle LGBT m'a tellement obnubilé que j'ai oublié d'en tenir compte ! C'est donc la même chose, avec seulement en plus la possibilité, si un garçon me plait, d'avoir enfin une chance que ça puisse être réciproque[5].

Et, ça a la différence, par rapport à la fréquentation d'une association LGBT - Où il y a aussi parfois des personnes captivantes - que ce n'est même pas quelque chose qui prendra spécialement du temps, je n'ai pas à me dire régulièrement, je veux voir des gays - quelque qu'en soit la raison, avouable ou non - c'est juste la vie normale.


Enfin je suppose que la vérité doit être un milieu entre mes deux paragraphes, celui que je craint et celui que j'espère, mais où exactement au milieu ?

Notes

[1] Après, il faut savoir où on met ses priorités, car ce n'est plus très caritatif si on s'occupe de ses problèmes à soi, mais ça peut le devenir si on se dit qu'on aidera à diminuer le nombre de jeunes homos qui se suicident, les statistiques montrant régulièrement qu'ils sont plus nombreux que les hétéros

[2] Mais j'y crois pas trop

[3] drôlement profond comme phrase, non ?

[4] et parfois non

[5] et aussi le risque d'être encore plus vexé s'il refuse, car, quand un hétéro refuse, je n'ai pas à ME remettre en question

vendredi 5 février 2010

Prude et hétérocentré

Je rame, si quelqu'un a une explication, je suis preneur.

Aux résidences de Amherst les filles et les garçons ne sont pas sur le même étages. Quel intérêt ?

Bon, je sais, je sais, c'est les USAs, c'est prude, il ne faudrait pas que, dans la soirée, des choses immorales se fassent, pour cela il y a les bâtiments pour familles.

Bien, mais alors, pourquoi il y a un étage gay ?

Arthur, qui se tâte[1] pour savoir s'il le demande.

Notes

[1] c'est une expression

lundi 25 janvier 2010

Gaynimie

On parle parfois des problèmes que subissent les personnes à tendances homosexuelles. Par exemple un charmant camarade de classe à moi a réalisé il y a quelque semaine que, puisqu'il y a moins d'homo que d'hétéro, il est encore plus dur pour moi que pour lui de trouver quelqu'un avec qui sortir.

C'est indéniable, mais vu que, à priori, on ne sort qu'avec une personne[1] ce n'est pas si grave s'il y en a moins. Non ! Je veux vous parler d'un vrai problème qui peut se poser dans la vie d'homo beaucoup plus souvent que dans une vie d'hétéro: le prénom.

Imaginez que je m'appelle Arthur[2] et que je sois hétéro[3], je sors avec une fille, la probabilité qu'elle s'appelle Arthur doit être très proche de 0[4]. Maintenant imaginez que je m'appelle toujours Arthur mais que je sois homo, ça ne serait pas ridicule si le nom de mon petit ami était aussi Arthur ? Et surtout, ça donnerait de l'eau au moulin de ceux qui disent que les homosexuels, en fait, s'aiment surtout eux même !

Bon, continuons le travail d'imagination, la France change ses lois, ou alors je vais dans un pays ou le mariage homosexuel est autorisé, et je décide de prendre le nom de famille de mon cher et tendre, disons "Rainbow". Alors nous serons tous les deux "Arthur Rainbow" et ne serons distingués que par nos noms de jeune homme. Si ça ce n'est pas un véritable problème homo, je me demande ce que c'est ! (D'ailleurs, ça, ça pourrait même être un argument contre le mariage homosexuel, non ?)

Arthur, qui espère qu'on ne lui demande pas comment il s'est rendu compte de ce problème, et qui pense que sa longue signature est implicitement une réponse à la question qu'il souhaite qu'on ne lui pose pas.

Notes

[1] à la fois

[2] Ça devrait être facile

[3] Je suppose que ça doit être facile, vu qu'on m'a récemment expliqué que je n'avais pas l'air homo (et que ça ne devait être qu'une phase)

[4] Par contre se serait différent si je m'appelai Raphaël, Maxime, etc...

dimanche 13 décembre 2009

Lutte contre l'homophobie de par le ministère de l'enseignement supérieur.

Je viens de découvrir la publicité du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche contre l'homophobie. Elle l'affiche dans les grandes université et dans les villes de plus de de 100 000 habitants[1].

Ce garçon aime les garçons, mais ce garçon qui aime les garçons n'aime pas les garçons qui n'aiment pas les garçons qui aiment les garçons. Cette phrase est compliqué mais moins que sa vie d'étudiant homosexuel.

C'est bien, on avait pas vu aussi engagé depuis... Depuis la publicité de Dave pour le fromage.


Par contre, je ne peux m'empêcher de me demander ce en quoi la vie d'étudiant homosexuel est plus difficile que la vie de boulanger homosexuel par exemple.

C'est à dire, par exemple, l'autre jour, je suis rentré par erreur dans une salle de cours de physique quantique, je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé, mais c'est très compliqué, et ça ne risque pas d'arriver à un boulanger par contre. Mais, par honnêteté, je pense que si j'avais été hétéro, je n'aurai pas plus compris les histoires de qbits[2].


Je parle de boulanger car, dans la boulangerie en bas de chez moi, il y a un nouveau vendeur, super mignon !

Je ne sais pas s'il en est, j'ai essayé de demander discrètement, "Votre baguette s'il vous plait", il n'a pas tilté.

Je me demande ce que je dois faire, mais je pense que je vais bientôt me racheter un éclair à la vanille!


Je vous donne la version féminine:

Ce fille aime les filles, mais ce fille qui aime les filles n'aime pas les filles qui n'aiment pas les filles qui aiment les filles. Cette phrase est compliqué mais moins que sa vie d'étudiante homosexuelle.

En gros, ça dit "Attention, si vous êtes homophobes, les homosexuels ne vous aimeront pas", on comprend que ça fasse peur, non ? Pour résumer, on est des homophobephobes.

Notes

[1] Une mauvaise langue dira qu'il ne faut quand même pas provoquer là où on a le plus de chance de trouver des gens isolés !

[2] A prononcer comme vous pensez !

jeudi 3 décembre 2009

Lesbiennes machistes

Je vais en rajouter dans l'homophobie: Les lesbienne sont machiste !

Je le prouve, dans un couple lesbien, c'est toujours la femme qui fait la cuisine et la vaisselle !

dimanche 22 novembre 2009

Pacs content, on veut le mariage.

Mise à jour de ce billet: Mes informations dataient visiblement d'avant 2007, comme un commentaire me fait savoir. Par honnêteté intellectuelle je met donc à jour ce billet. Je ne parle toujours pas d'adoption, qui est un autre débat, et je rajoute les conventions collectives. Je précise que si je met tout au masculin c'est juste parce que les (e) ou -e rendent le texte illisibles !

Billet: Parfois, j'entends "pourquoi voulez-vous le mariage alors que vous avez déjà le PACS?"

Parce que les homos en veulent toujours plus, c'est bien connu non? Je sais que l'idée est totalement étrangère aux hétéros, mais oui, nous ne pouvons pas nous contenter de ce qu'on a!

Avant, c'était simple, on pouvait dire "on paye plus d'impôts, c'est injuste !", maintenant on paye la même chose, alors cherchons ailleurs les raisons de la lutte:

Disons, par exemple, que vous êtes un homme français, et que vous avez eu la folle idée de vous marier avec une étrangère; vous avez le droit qu'elle vive avec vous en France, et, au bout de 4 ans de vie commune, vous avez le droit qu'elle devienne française.

Par contre, si vous vous pacsez avec un étranger, vous n'êtes même pas sur qu'il ait le droit de rester en France. Mais bon, faut dire, déjà il est étranger, si en plus il est homo, il cumule ! (Mais qu'on se rassure, les expulsions vers des pays homophobes, où homosexualité est condamné pénalement devrait lui permettre de réfléchir. Qui plus est le pacs ne lui posera aucun problème pour se refaire une vie s'il veut, puisque le pacs est rarement reconnu à l'étranger ! )

Vous imaginez, à la préfecture de police, la demande de nationalisation de votre époux : Monsieur, pourquoi voulez-vous que votre partenaire devienne français ? Réfléchissez: si vous décidez de le quitter, avec le pacs, pas besoin de son avis; après vous venez nous le signaler, on l'expulsera dans son pays et comme ça, vous êtes sur qu'il ne vous posera pas de problème. En fait, vous avez de la chance monsieur !


Edit de 2010: je n'assume plus dout tout ce paragraphe, car les droits des étrangers est un problème trop grave, et qu'il est vraiment très égoïste de vouloir le réduire au problèmes des étrangers homos.


Bon, imaginons qu'en bon français, l'étranger ne vous intéresse pas[1], il reste encore que plusieurs entreprises ont des conventions de collectives donnant divers droits à l'épouses du salarié, le transfert des droits vers le partenaire de pacs dépend de la bonne volonté de l'entreprise. [2]


Pour résumer, finalement, le mariage n'a pas d'intérêt par rapport au pacs, surtout si vous n'avez ni envie de disposer d'une salle des fêtes de mairie, ni l'intention d'aller un jour à l'étranger, ou d'être avec un étranger et que vous n'ayez pas l'intention de travailler dans des entreprises avec des conventions de travail juste pour marié, ça


Bon, si ça ne vous convainc pas, j'ai un dernier argument pour convaincre qu'il sera bon pour la nation d'accepter le mariage homosexuel. Un mariage, il parait que c'est au minimum 15 000 euros. Tous les homophobes vous le diront, les gays sont volages, donc on se mariera encore plus souvent que les hétéros, et comme les gays sont riches(il parait qu'on l'est puisqu'on a pas d'enfant à élever) alors si les 10 000 pacs homo conclus se transforment en mariage ça fera du bien au commerce.

Si avec tout ça, je ne vous ai pas convaincu, c'est à désespérer!

Arthur Rainbow, qui pour une fois est bien content de devoir se débarrasser de quelques blagues !

Notes

[1] L'homme ou le pays

[2] J'avais lu très récemment un nom de grande entreprise où il y avait clairement des inégalité, mais j'ai perdu l'article, si quelqu'un a la référence merci de me la donner !

Informaticien gay

Selon http://www.halde.fr/IMG/pdf/synthese-homophobie-entreprise2.pdf 73 % des informaticiens développent plutôt une certaine prudence quant à l’évocation de leur vie privée

En même temps, c'est leur boulots, aux informaticiens, de développer ! Ils ne peuvent pas s'en empêcher.

(Par contre, quand on en vient à considérer que "discriminer quelqu'un car il n'aime pas le foot" est de l'homophobie (page 17), j'ai surtout envie de leur dire d'aller écouter l'avis de Pierre Desproges sur le sujet, qui préfère fréquenter les femmes de ceux qui les laissent pour aller regarder ledit foot! )

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