Combien faut il d'homme politique pour changer une ampoule

L'avantage des blagues simple, c'est qu'on peut les tourner à l'infini, par exemple, les « Combien faut il de ... ceci pour changer une ampoule ».

Disons: savez vous combien il faut d'étudiant pour changer une ampoule?
J'ai jusqu'à quand pour rendre ma réponse? Est-ce que c'est à l'examen? [1].

Autre questions: Combien faut-il de professeur d'universités pour changer une ampoule?
Referez vous à votre livre de cours.

Et, comme vous pouviez vous-y attendez par le titre du billet: combien faut-il d'homme politique pour changer une ampoule? Ou plus exactement:

Monsieur le ministre, cela fait presque deux semaines que il n'y a plus d'ampoule, et vous aviez promis dès le premier jours de la changer, pourquoi n'est-ce toujours pas fait, auriez-vous donc besoin d'être aider pour une telle tache?

Cette lenteur est honteuse est jette un sombre voile sur le pays entier !

Ce à quoi un homme politique répondra:

Écoutez ! Je suis très heureux que vous me posiez cette question, d'ailleurs je l'attendais. J'ai déjà quelques chiffres concernant votre travail, et quelque soit le sens où vous les prenez, le résultat sera le même, si vous voyez ce que je veux dire. J'espère que nous pourrons travailler ensemble, et dans un grand mouvement, réunissant nos partie, que nous puissions aller de l'avant, afin de pouvoir mieux profiter du temps qu'il nous reste à passer et de jouir du moment présent.

Remarquez, ce n'était pas dur, c'est en gros la réponse que fera un politique à n'importe quel question.

Si vous ne me croyez pas, je vous donne un autre exemple. Imaginez que ce même homme politique se fasse accoster par une jeune fille du coté de Pigalle ou du bois de Boulogne à Paris, ou de Ste-Catherine pour les Montréalais.

-Tu viens, chéri !

-Écoutez ! Je suis très heureux que vous me posiez cette question, d'ailleurs je l'attendais. J'ai déjà quelques chiffres concernant votre travail, et quelque soit le sens où vous les prenez, le résultat sera le même, si vous voyez ce que je veux dire. J'espère que nous pourrons travailler ensemble, et dans un grand mouvement, réunissant nos partie, que nous puissions aller de l'avant, afin de pouvoir mieux profiter du temps qu'il nous reste à passer et de jouir du moment présent.

Note

[1] Bien sur, je parle d'étudiant d'université, pas de l'école où je suis actuellement. Quand j'étais à l'Université de Montréal, je précisais même qu'il s'agissait d'étudiant de l'université Française. Et quand j'étais à Paris 6... non là je disais rien, au moins on était pas hypocrite!

Commentaires

1. Le mercredi 27 mai 2009, 22:13 par Le Créateur Fou

"L'avantage des blagues simple, c'est qu'on peut les tourner à l'infini"
Avoue, celle-là, tu l'a faite exprès...

Et si tu te sent d'humeur à esquiver les fourches et les torches, Je te conseille, comme sujet d'écriture, "De l'incertitude de la religion".

2. Le jeudi 28 mai 2009, 08:30 par Arthur Rainbow

LCF, je ne vois rien de drôle dans la citation que vous quotez.

Sinon, je suis vraiment surpris de ne pas avoir plus de commentaire. Je pensai ça au moins aussi bien que ma boutade sur Lama...

Les commentateurs sont imprévisible, et comme (une loi) de poisson, ils sont insaisissable

3. Le jeudi 28 mai 2009, 17:45 par LCF

C'est en rapport avec le sujet. Pour changer une ampoule, faut bien la tourner...

4. Le vendredi 29 mai 2009, 21:13 par Typhon

La vraie question, c'est : combien faut-il d'ampoules pour changer un homme politique ?

Réponse : voter ne donne pas d'ampoules, douillet !

Ou variante spéciale dictature : autant que le maniement du fusil et de la pelle peuvent en provoquer.

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